Face à certains récalcitrants, le commandant de la police nationale congolaise/ville de Kinshasa, le général Sylvano Kasongo, recourt à la flagellation et aux pompes, pour faire respecter les mesures arrêtées par le gouvernement afin de limiter la propagation de la pandémie de Coronavirus.
Plusieurs vidéos, circulant sur les réseaux sociaux, montrent le commissaire de la police de la ville de Kinshasa, Sylvano Kasongo, en train d’assister à la flagellation des conducteurs qui ne respectent pas les décisions prises par les autorités dans le cadre de l’état d’urgence, pour bloquer la propagation du Coronavirus.
Sont concernés, les conducteurs qui transportent plus de 20 personnes ou qui ne respectent pas les règles de 1 mètre de distance entre les clients.
Les moto-taxis, qui transportent plus de 2 clients, sont eux aussi fouettés devant les passants.
Sur la toile, il y a plusieurs réactions mitigieuses. Si les uns appuient cette décision en arguant la tetutesse des chauffeurs kinois, d’autres font appel au respect des droits de l’homme pour fustiger ce comportement de la police.
Dans plusieurs pays, des vidéos circulent où l’on aperçoit des policiers ou des militaires recourir à la flagellation, aux coups de mains et de pieds et d’autres méthodes moins catholiques pour faire respecter les mesures de confinement ou de prévention sur la pandémie de Coronavirus.
Thierry Mfundu