Après Kinshasa, c’est le Nord-Kivu qui vient en seconde place avec 4 cas positifs du COVID-19, après l’annonce, lundi 30 mars 2020 par l’INRB, du premier cas dans la ville de Goma.
En moins d’une semaine, la ville volcanique en compte 3, qui sont en isolément.
L’autre ville du Nord-Kivu touchée est Benke, ancien épicentre de la maladie à vorus Ebola, qui a decimé la population en dehors des massacres des ADF contre cette même population.
Le Nord-Kivu est suivi des provinces du Sud-Kivu et de l’Ituri qui ont respectivement deux cas positifs, chacune.
Malgré la fermeture des frontières entre le Nord-Kivu, les pays limitrophes et aussi les provinces voisines, les cas du COVID-19 risquent de se multiplier à cause des contacts des personnes testées positives avant leur isolément.
Selon l’Institut National des Recherches Biomédicales (INRB), depuis le début de l’épidémie déclarée le 10 mars 2020, le cumul est passé de 123 à 134 cas confirmés.
Son bulletin de jeudi 02 avril 2020 signale que la RDC a déjà enregistré 13 décès et 3 personnes guéries. Il note, en plus, que 45 patients sont en bonne évolution.
Thierry M. RUKATA
4 commentaires
C’est vraiment compliqué pour cette équipe de riposte du fait le tests de confiance se font toujours à Kinshasa!!! En attendant chaque la confirmation de la positivité des cas d’une province par l’INRB, le virus peut propager facilement…le mieux est de placer les centres de dépistage de certitude dans toutes les provinces voire toutes les villes où encore tous les territoires.
C’est vraiment compliqué pour cette équipe de riposte du fait que les tests de confiance se font toujours à Kinshasa!!! En attendant chaque fois la confirmation de la positivité des cas d’une province par l’INRB, le virus peut se propager facilement…le mieux est de placer les centres de dépistage de certitude dans toutes les provinces voire toutes les villes où encore tous les territoires.
Je trouve qu’il y a un problème dans la prise en charge des patients parce que nous voyons des pays pauvres qui on plus de cas que nous mais il n’y a pas autant de mort c’est qu’il y a un problème quelque part et nous voyons pas beaucoup d’initiative que sa soit dans les communes des points d’eau de lavage public il n’y a pas organisation des communes il y a pas des ministères n’ont parlons pas l’éducation comment va ressembler les épreuves d’examen d’état de cette année ? Le ministre ne dit rien pas des propositions pour que ce confinement ne ressemble pas à des vacances mais plutôt à de temps d’étude. L’organisation de notre gouvernement est cahotique
Vous avez mentionné un point très important, il s’agit effectivement des « contacts des personnes testées positives avant leur isolément ».
Les cas testés positifs ne constituent que la partie visible de l’iceberg, puisque chacun d’entre ces personnes a été en contact avec d’autres personnes.
La situation est plus grave que dans les apparences.