Le porte-parole des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), le lieutenant général-major Léon Richard Kasonga a annoncé, lundi à Bunia devant la presse, une série de mesures conjointes urgentes prises par les autorités militaires.
C’était à l’issue de l’évaluation de la situation sécuritaire qui prévaut dans la province de l’Ituri faite par le chef d’Etat-major général des FARDC, le général d’armée Célestin Mbala et le commissaire général de la Police nationale congolaise (PNC), le général Dieudonné Amuli Bahigwa.
Pour les groupes armés, a-t-il indiqué, l’interdiction formelle leur est faite de circuler en arme et de porter la tenue militaire et celle de la PNC. Ladite interdiction, a-t-il précisé, concerne également toute personne étrangère aux Forces armées et à la PNC non revêtue de la qualité de policier et de militaire, rapporte l’ACP.
Le général-major Léon Richard Kasonga a déclaré que toute sortie de site de regroupement est prohibée pour tous les éléments de groupes armés.
Toutefois, la PNC et les FARDC félicitent certains groupes armés pour avoir entendu la voie de la raison et signé l’acte d’engagement pour intégrer le DDR. Mais, a-t-il relevé, l’obligation leur est faite non seulement de respecter l’autorité de l’État, mais surtout d’observer dans leur intégralité toutes les closes de l’acte d’engagement que ces groupes armés ont librement signés.
En ce qui concerne les FARDC et la PNC, dans l’objectif de renforcer la discipline, a martelé le porte-parole des FARDC, toute divagation des militaires et des policiers avec arme en tenue en dehors des heures de service n’est pas autorisée sauf pour raison de service et moyennant un bulletin de service dûment signé par le commandant de l’unité du policier ou du militaire.
« En direction des opérateurs économiques installés en République démocratique du Congo, interdiction formelle d’utiliser les militaires et les policiers dans leurs installations», a-t-il dit, avant d’annoncer le « retrait immédiat de militaires et policiers commis au gardienage».
Thierry Mfundu