Le président du parti des Conservateurs de la nature et démocrates (Conade) et membre de l’Alternance pour la République (AR), plate forme politique qui soutient la candidature Moïse Katumbi à la présidentielle, Moïse Moni Della a été transféré le mardi matin dans un poste de la Police situé au cachot militaire de Ndolo avant d’être conduit ce mercredi au parquet judiciaire.
Ces proches qui l’ont rendu visite ont renseigné à Politico.cd qu’il pourra être de nouveau transféré jeudi au cachot du parquet général de la Gombe.
Proche de l’opposant Moïse Katumbi et cadre du Rassemblement de l’opposition dirigé par Étienne Tshisekedi, « Moïse Moni Della n’a fait que répondre à l’appel de sa plateforme politique pour réclamer le respect de la Constitution », expliquait le même lundi un de ses proches à Jeune Afrique, craignant que « des charges montées de toute pièce – incitation à la violence, atteinte à la sûreté nationale ou autres – lui soient imputées ».
M. Della est frère biologique de SalomonEskadella, un d’un des bras droits de l’opposant Moïse Katumbi
Les membres de l’AR exigent sa libération sans condition.
Un commentaire
J’exige la libération immédiate et sans conditions de Moïse Moni Delà, un acteur politique qui a toujours prôné la non violence, l’alternance pacifique. Je condamne cette politique de bouc-emissairisation de la part du pouvoir qui, après avoir, commis des crimes contre notre peuple, cherche à se justifier, à faire lire des communiqués sans âme et hypocrite et en procédant aux intimidations, aux arrestations arbitraires et ignobles des leaders et militants politiques qui n’ont fait que leurs devoirs consacrés dans la constitution manifester leurs opinions.