Avec l’appui de l’UNESCO, l’Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption (APLC) espère introduire des cours de lutte contre la corruption dans l’enseignement maternel, primaire, secondaire et professionnel. C’est ce qui ressort de la rencontre mardi 2 février dernier entre le Coordonnateur de l’ALPC Maître Ghislain Kikangala et le représentant pays de l’UNESCO Jean-Pierre Boudo. La coordonnatrice adjointe chargée des détections, de la prévention et de l’administration Benny-Laure Kamwiziku a également pris part à cet entretien.
L’ALPC part du constat selon lequel la corruption est très présente dans l’enseignement général et professionnel en RDC. Selon cette agence, l’on corrompt pour avoir un bulletin, l’on abuse de l’autorité contre des faveurs intimes. D’où, la nécessité pour cette organisation d’agir en profondeur et d’apporter des réponses concrètes par une stratégie de prévention afin d’enrayer ce fléau.
Par cette occasion, les élèves auront l’opportunité d’apprendre ce qu’est la corruption, comment la combattre, d’en assimiler les notions fondamentales et de s’approprier les outils de protection et de dénonciation.
Au cours de la rencontre entre l’APLC et l’UNESCO, il a également été question de l’élaboration d’un cahier des charges, d’un plan d’actions, de l’agenda et de la formation des formateurs à la lutte contre la corruption.
De par sa mission, l’UNESCO est le partenaire tout indiqué pour soutenir l’agence dans l’implémentation des cours de lutte contre la corruption à l’école.
L’APLC est un établissement public créé par ordonnance présidentielle le 28 mars 2020 à la suite des demandes formulées par plusieurs ONG. Le Président Félix Tshisekedi a lui-même aussi fait la promesse de mettre en place cette institution lors de la 1 ère édition de la journée africaine de lutte contre la corruption.
JM Mawete