Même si le président du Sénat Alexis Thambwe a présenté sa démission, ce dernier ne s’est pas refusé de présenter ses moyens de défense à travers un document adressé au bureau d’âge de la Chambre haute du Parlement.
Le président du Sénat ne croit aucunement avoir été irrespectueux envers le Chef de l’État en marquant de préférence pour l’article 119 de la Constitution plutôt que l’article 85 lequel stipule que le président de la République proclame l’état d’urgence après consultation du Premier ministre et des présidents de deux chambres alors que l’article 119 parle de la proclamation du président après autorisation par le Congrès.
Le sénateur président justifie son absence à la prestation de serment des membres de la Cour constitutionnelle par le fait qu’il ne pouvait cautionner l’entorse à la Constitution et à la loi organique. C’est pourquoi, il a préféré décliner l’invitation.
Sur l’absence de rapport de gestion à chaque session parlementaire, Alexis Thambwe estime qu’à l’heure actuelle, une commission est à pied d’œuvre pour auditer les différentes périodes. Ce qui permet de couvrir la lacune constatée.
En ce qui concerne la passation et l’exécution du marché de réfection de la salle des conférences internationales, ce dernier explique que problème a été posé lors d’une session et qu’une commission a été mise en place dont les conclusions avalisées par la plénière.
Quant à la révocation du Professeur Ngondankoy, chef de cabinet du 1er vice-président du Sénat, Alexis Thambwe argue que ce prof avait soutenu un point de vue contre la plénière sur l’inviolabilité du siège à l’Assemblée nationale et du Sénat. N’étant pas sénateur, la plénière a recommandé au bureau de s’occuper de ce cas. À en croire le président déchu du Sénat, le prof a refusé de suivre les directives du bureau.
En conclusion, Alexis Thambwe note également des irrégularités aussi bien sur la forme que sur le fond mais motivant sa démission par ce qui suit : « Considérant d’une part que la confiance n’existe plus entre moi et un groupe de sénateurs, et d’autre part, l’installation d’un bureau d’âge désormais opérationnel, je vous remets Monsieur le président ma démission ».
JM Mawete