Ce lundi 15 février 2021, a débuté le procès en appel du Président National de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) Vital Kamerhe. Aussitôt commencée, l’audience a connu le dépôt d’un arrêt de donner acte rendu par la Cour de Cassation et au vu dudit arrêt, la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe, a ordonné la surséance de l’examen jusqu’à ce que la Cour de Cassation décide du renvoi de la cause devant une autre cour ou devant la même Cour.
En bref, la cour de cassation a demandé à la cour d’appel d’attendre qu’elle rende un jugement pour savoir quelle juridiction va juger la cause.
Les avocats de l’ancien Directeur de Cabinet du Chef de l’état, avaient prévu au cours de l’audience de ce jour, de déposer une demande de mise en liberté provisoire de leur client Vital Kamerhe.
« On n’a plus déposé la demande de liberté provisoire, vu qu’une partie a brandi l’ordonnance qui impose la suspension et le renvoie à la cour de cassation qui doit statuer sur quelle cour va juger l’affaire. Cette ordonnance a été brandie par les avocats d’une partie accusée, pas nos avocats. Donc on attend la décision de la cour de cassation », a dit à Politico.cd un membre proche de ce dossier.
Le Président de l’UNC a été condamné au premier degré à 20 ans des travaux forcés pour « corruption » et « détournement » des fonds alloués aux travaux du Programme d’urgence de 100 jours du Président de la République. Vital Kamerhe a toujours clamé son innocence et s’en remet à la justice de Dieu si celle des hommes a failli.
Junior Ngandu