C’est ce qui ressort de la première réunion ordinaire du comité de politique monétaire (CPM) de la Banque Centrale du Congo (BCC) sous la présidence de Deogratias Mutombo Mwana Nyembo ce mardi 16 février 2021.
D’après le communiqué du CPM parvenu à notre rédaction, la BCC note que sur le marché des biens et services, les prix intérieurs sont demeurés sous contrôle.
Cependant, dit la Banque Centrale Congo, le taux d’inflation a connu une décélération en se situant à 0,367 % au mois de janvier dernier contre 0,784 % enregistré en décembre 2020. En glissement annuel, le taux s’est établi à 15,704 % alors qu’en annualisé, il atteindrait 4,881% face à l’objectif à moyen terme fixé à 7,0 %.
« À la deuxième semaine du mois de février 2021, la variation hebdomadaire de l’Indice National des Prix à la Consommation s’est chiffrée à 0,082 %, portant l’inflation en glissement annuel à 16,515 %. En 2021, l’inflation devrait se situer à 5,5% », poursuit ce communiqué signé par le gouverneur de la BCC.
Aussi, la BCC indique que le marché des changes a été caractérisé par la poursuite de la stabilité interne et externe du franc congolais.
D’après cette institution financière, le taux de change au mois de janvier 2021 s’est situé à 1.979,0 CDF le dollar américain à l’indicatif et 2.016,3 CDF au parallèle alors qu’au mois de décembre 2020, la monnaie nationale a enregistré une dépréciation de 0,4% à l’indicatif contre une appréciation de 0,2 % au parallèle. Quant aux réserves de change, elles se sont établies à 692,94 millions de USD à fin janvier dernier.
Au niveau des finances publiques, la balance des opérations financières de l’Etat à fin janvier 2021 affiche un solde déficitaire de 29,4 milliards de CDF, résultant des recettes de l’ordre de 530,6 milliards de CDF et des dépenses de 560,1 milliards.
Cette réunion ordinaire du comité de politique monétaire (CPM) a passé en revue l’évolution de la conjoncture économique et financière récente aux plans extérieur et intérieur ainsi que les facteurs de risque susceptibles d’influer négativement sur les perspectives à court terme en matière de stabilité des prix, avant d’adopter des orientations de la politique monétaire et de change.
Carmel NDEO