Dans un communiqué conjoint de 6 mouvements citoyens et lanceurs d’alerte, ce collectif annonce avoir analysé minutieusement les témoignages des deux anciens agents de la banque Afriland First Bank « prétextant détenir des preuves de malversations et de blanchiment d’argent auquel aurait fait recours leur ancien employeur ». Ces jeunes activistes disent dénoncer des « méthodes de manipulation » et de « corruption » que PPLAF et Global Witness « utilisent, en miroitant aux jeunes congolais » l’el dorado.
« Le Collectif de mouvements citoyens congolais dénonce avec la dernière énergie : les méthodes de manipulation et de corruption que ces deux ONGs utilisent, en miroitant aux jeunes congolais un monde meilleurs en Europe si et seulement si ils empiètent aux principes fondamentales de la Déontologie professionnelle sur les procédures internationales de la dénonciation et du secret professionnel en divulguant, volant et falsifiant certains documents confidentiels de leur institutions. La population congolaise n’est plus dupe ! », peut-on lire dans leur communiqué dont une copie est parvenue à POLITICO.CD
Et de rencherir : « le collectif des mouvements citoyens de la République Démocratique du Congo déplore la manipulation par les ONGs Global Witness et PPLAAF de Messieurs GRADI KOKO LOBANGA et NAVY MALELA MAWANI, tous deux anciens employés à Afriland First Bank CD qui, malheureusement par leur malhonnêteté, jettent l’opprobre sur le digne travail d’un lanceur d’alerte ».
Pour le collectif, les deux anciens employés de cette banque « font la honte » de la jeunesse congolaise et sont des « opportunistes manipulés » par Global Witness et PPLAAF.
« Exfiltrés en Europe et subventionnés par des ONG aussi bien identifiées pour fragiliser le paysage financier congolais et son économie ; Messieurs GRADI KOKO LOBANGA et NAVY MALELA MAWANI font la honte de la jeunesse congolaise en acceptant d’être corrompus par ces Néo-colonialistes. Il y a lieu maintenant de se poser des vraies questions sur la probité morale et les intentions cachées de ces deux ONGs Global Witness et PPLAAF », ajoute ces activistes qui « lancent un vif appel à la conscientisation et à l’éveil de la population congolaise pour faire barrière à cette nouvelle forme de Néo-colonialisme que veulent nous imposé certaines ONGS Internationales pour fragiliser notre Pays ».
Ces jeunes vont plus loin en demandant au Gouvernement Sama Lukonde de « préserver » les secteurs financiers en République Démocratique du Congo qui subit, selon eux, des extorsions et chantages.
« Nous demandons au Gouvernement congolais et à la Banque Centrale du Congo de préserver le secteur financier Congolais qui fait objet des divers chantages et extorsions. Nous dénonçons la campagne que mènent d’autres structures de la société civile manipulées et instrumentalisées pour déstabiliser les institutions tant privées que publiques en RDC avec la main noire de ONGs internationales », concluent-ils.
Stéphie MUKINZI