Le Comité national de Facilitation (Comité FAL) est opérationnel à l’OGEFREM. Le ministre des Transports et Voies de communication Maître Didier Mazenga a procédé à son lancement ce vendredi 12 mars en présence du Directeur Général de l’OGEFREM, Monsieur Patient Sayiba Tambwe.
Dans son allocution, le DG Sayiba a expliqué les motivations à la base de la mise en place de ce Comité qui cadre avec la casquette de Conseil des Chargeurs dont est revêtu l’OGEFREM, qui est également défenseur des importateurs et des exportateurs. « Le lancement et l’installation du Comité national de Facilitation marque un tournant majeur dans le domaine aussi bien de la facilitation du commerce que de l’amélioration du climat des affaires dans notre pays ».« En effet, de par sa position géographique et la forte extraversion de son économie, la République Démocratique du Congo connait une intense activité import et export, impliquant un nombre relativement élevé d’intervenants dont les actions des uns et des autres apparaissent comme des pesanteurs qui cassent l’élan de la fluidité des activités économiques en général, et de la chaîne de transport du fret en particulier », motive Patient Sayiba.
Ce dernier a expliqué que le fret congolais est obligé de transiter par différents postes frontaliers, en faisant face à d’énormes défis lesquels mettent à rude épreuve les activités des opérateurs économiques qui œuvrent dans le domaine de l’importation et de l’exportation. Ces défis résident notamment dans la multiplicité des services opérant aux frontières, la multitude des formalités et documents à remplir, au nombre élevé des prélèvements opérés, à la lenteur dans le déroulement de différents processus administratifs, aux interventions des services publics non attitrés, au barrière linguistique spécialement pour les anglophones et lusophones, la multiplicité des frais surtout ceux non repris dans la nomenclature officielle, dans les barrières physiques et autres postes de péage, à la corruption, au non-respect des textes règlementaires et tant d’autres.
Soucieux de pallier à ces difficultés, l’OGEFREM a mis en place un Comité national de Facilitation (FAL) qui est un cadre de concertation et d’échanges par « excellence », réunissant tous les établissements, services publics, opérateurs économiques et autres intervenants sur la chaine logistique des transports. Il a pour mission d’identifier les véritables problèmes qui neutralisent le déroulement du commerce, principalement la fluidité du transport du fret, et d’en proposer des pistes de solutions et ce, de manière concertée.
A ce titre, ledit comité veillera principalement à la lutte permanente contre les barrières physiques, tarifaires et non tarifaires, pendant que l’OGEFREM garde un œil vigilant sur l’application du programme d’actions d’Almaty sur le transport de transit des pays en développement sans littoral.
En tant que cadre de dialogue sincère entre, d’une part, les chargeurs, leurs représentants, corporations, associations et, d’autre part, les services publics, le Comité FAL est doté de la fonction consultative. Sa mission est donc d’assurer la coordination et le suivi de la mise en œuvre des mesures destinées à faciliter et à accélérer le transport, le commerce et le transit du fret.
Il s’agit précisement de mener ou faire mener des études relatives à la facilitation des opérations de transport et de transit ; de proposer au Gouvernement des mesures de simplification, réduction et harmonisation des documents, des procédures et des formalités relatives aux opérations de transport, d’importation, d’exportation et de transit ; de veiller à la conformité des procédures, formalités et documents nationaux avec les conventions et pratiques sous-régionales, régionales et internationales relatives aux opérations de transport, d’importation, d’exportation et de transit ; de proposer au Gouvernement des mesures destinées à supprimer les barrières physiques et non physiques qui entravent les opérations de transport, d’importation, d’exportation et de transit, et accroissent les coûts et délais d’acheminement des marchandises ; de formuler des recommandations à l’intention des administrations, des organismes publics et des organismes professionnels privés intervenant dans les opérations de transport, d’exportation et de transit sur les pratiques et méthodes appropriées en vue de faciliter lesdites opérations.
Toutefois, le Comité FAL national n’est pas l’apanage exclusif de l’OGEFREM, mais plutôt un instrument à portée nationale, susceptible d’impacter positivement la compétitivité de l’économie congolaise. Selon, Patient Sayiba, cela requiert donc la participation de toutes les parties prenantes, la coopération entre tous les services présents aux frontières et l’élaboration d’une feuille de route commune des mesures à suivre en vue de la solution aux problèmes récurrents rencontrés au quotidien.
Il sied d’indiquer que les membres du Comité FAL sont tous issus des organismes publics suivants :
- Présidence de la République
- Primature
- Ministère des Finances
- Service d’Hygiène-Quarantaine
- Ministère de l’Economie
- Ministère du Commerce Extérieur
- Ministère des Transports et Voies de Communication
- ANEP
- DGM
- DGDA
- OCC
- SCTP
- CVM
- SONAS
- OGEFREM
- FEC
- Comité Professionnel des Transporteurs Maritimes, Transitaires et Agents
Maritimes - FEC/Secteur Importation
- FEC/Secteur Exportation
- Comité Professionnel des Transporteurs Routiers et Ferroviaires
- Comité Professionnel des Transporteurs Aériens
- Comité Professionnel des Transporteurs Fluviaux et Lacustres
- Déclarants en Douane
- COPEMECO
- FENAPEC
- Association Congolaise des Banques
JM Mawete
Un commentaire
Une bonne initiative mais pas la première,importer en Rdc est plus compliqué qu’au ciel, Rd Congo , le pays où le coût de douane revient plus chère que le prix d’achat et transport compris