Réunies au sein de la Dynamique des Femmes pour le Changement, les femmes cadres d’Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, ont échangé samedi 13 mars dernier sur la question du leadership féminin au siège de cette formation politique dans la commune de Kintambo. Cette activité a cadré avec la célébration de la journée internationale de la femme et du mois de mars dédié à la gent féminine.
Quatre oratrices ont, tour à tour défilé sur le podium pour sensibiliser les femmes de la plateforme de Moïse Katumbi.
La première à prendre la parole est la députée Dominique Munongo, Princesse des Bayeke. Pour elle, il était important de relever le niveau de la femme cadre d’Ensemble pour la République, considérant les enjeux actuels à l’heure de la phase de mutation à laquelle on assiste. « Il faut des femmes d’excellence pour intégrer les centres de décision notamment le Gouvernement en gestation et autres institutions de la République », a-t-elle recommandée. Selon cette élue de Lubudi dans la province du Lualaba, la femme d’excellence, « c’est celle qui s’engage, qui combat, qui est une femme de conviction, qui est alerte aux préoccupations des autres ».
» Aucun parti politique ne peut évoluer sans les femmes et les jeunes », a soutenu Princesse Dominique Munongo.
La deuxième intervenante est Maître Chantal Ngoy Tshite. Celle-ci a tablé sur la parité en RDC et plus spécialement de ses avancées dans l’appareil étatique et ses perspectives au sein de Ensemble pour la République. L’intervenante a rappelé que la Conférence de Bejing en 1985 a constitué un tournant dans la lutte pour l’émancipation de la femme. « Les assises de Bejing ont permis pour la première fois aux États de prendre des résolutions pour l’amélioration des conditions de la femme. Depuis lors, il n’y a pas eu évolution, nous en sommes encore à l’étape de constat », a dit cette avocate. . C’est dans ce sens qu’elle a plaidé pour le respect des engagements, soulignant que la RDC a ratifié plusieurs instruments juridiques internationaux, sans oublier la Constitution en son article 14 qui consacre la parité tout en insistant sur le fait que « la parité n’est une faveur mais plutôt un acquis ».
« Au niveau de Ensemble pour la République, la stratégie adoptée est celle de l’unité, de la solidarité entre les femmes », a martelé Maître Chantal Ngoy.
Covid-19 oblige, la troisième intervenante Charlotte Kamuyi, a planché sur la gestion de cette pandémie par une femme leader politique. C’était également l’occasion pour cette oratrice, d’expliquer brièvement à l’assistance la maladie à coronavirus.
Enfin, la dernière oratrice Brigitte Okuka, s’est appesantie sur l’importance du numérique pour une femme leader en cette période de Covid. Pour l’intervenante, les Nouvelles Technologies de l’information et de la communication ( NTIC) permettent à la femme leader de communiquer avec le monde pendant cette période de Covid. Elle a fait allusion notamment aux vidéoconférences, au E-commerce, etc.
Les exposés ont été suivis de la séance des questions-réponses. La prière et l’hymne national ont clôturé la cérémonie. Il sied de signaler que tout s’est déroulé dans une ambiance amicale et de fraternité.
JM Mawete