La conférence de presse prévue cet avant-midi à l’Institut Français de Kinshasa n’a finalement pas eu lieu. Par ailleurs, Dénis Mukwege continue des entretiens avec des acteurs de la société civile et certaines chancelleries.
Il était prévu une conférence de presse ce lundi à 11H00 à l’Institut français de Kinshasa. Une trentaine d’étudiants (pour la plupart de l’Université de Kinshasa et originaire de l’Est de la RDC) et près d’une dizaine de femmes s’était rassemblée à l’heure et au lieu prévu pour ladite conférence de presse. Ils étaient encore là deux heures après, d’après le constat du journaliste de Politico.cd
D’après des sources de Politico.CD, c’est lui-même Mukwege qui aurait demandé l’annulation de cette rencontre avec la presse, estimant que les conditions de sécurité ne sont pas réunies.
Son arrivée à Kinshasa était hypothétique jusque samedi dernier. Son entourage évoquait des assurances sur la sécurité.
Il est prévu ce mercredi à 19 heure à Kinshasa la projection du film « L’homme qui répare les femmes : La Colère d’Hippocrate ». Ce documentaire sur le travail de Mukwege a été réalisé par Thierry Michel et Colette Braeckman.
Mukwege investit de plus en plus le champ politique. Le médecin ne parle pas que de femmes violées à l’Est de la RDC. L’homme de Panzi donne de la voix maintenant sur plusieurs sujets : traçabilité des minerais, lutte contre l’impunité, probable report des élections, etc.
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