Il s’est tenu ce lundi 05 avril en début d’après-midi, au siège de l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga, une réunion des membres du Bureau de l’organe délibérant élargie aux représentants des groupes parlementaires, en prélude de la conférence des présidents qui se tiendra cette semaine.
Dans une déclaration faite à la presse, le Rapporteur de cet organe délibérant a reconnu qu’il existe bel et bien un “dysfonctionnement” au sein des groupes parlementaires, comités et commissions, depuis que les institutions ont connu divers bouleversements à partir de l’annonce de la création de l’Union sacrée de la Nation.
Les représentants des groupes parlementaires devaient donc, à l’ouverture de cette session ordinaire du mois de mars 2021, désigner les nouveaux animateurs, avant la convocation de la conférence des présidents des commissions de l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga.
« On ne sait pas convoquer la conférence des présidents, aussi longtemps qu’il y a ce dysfonctionnement au niveau de chaque bureau des groupes parlementaires ainsi que les commissions », a dit Thomas Lupata, qui est lui aussi jugé d’incompatibilité de fonction. « Par exemple, vous avez au niveau du comité des sages, la structure qui est amputée de ses deux membres. Celui qui était Président, l’honorable Shamalenge n’est plus, et son Rapporteur, l’honorable Thomas Lupata, devenu membre du bureau définitif, qui est d’office en incompatibilité par rapport aux fonctions qu’il était en train d’assumer en tant que Rapporteur du comité des sages. Il y a donc dysfonctionnement du comité des sages. Au niveau d’autres différentes commissions, il existe le même problème », a tenu à préciser le Député Thomas Lupata lui-même.
Selon ce dernier, “il y a un travail attendu dans les 24 heures, “pour que l’on concrétise ce à quoi le bureau de l’Assemblée provinciale s’est attendu”, a-t-il précisé.
Ouverte le mardi 30 mars, la session ordinaire de mars va s’étendre jusque fin juin 2021. C’est la toute première, depuis que l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga est sous le contrôle de l’Union sacrée de la Nation. Les travaux seront essentiellement orientés vers le contrôle parlementaire. Les arriérés législatifs en suspens sont ramenés en assemblée plénière pour dispositions utiles.
Adrien AMBANENGO