Maître André Lite Asebea a déjà officiellement passé le relais du Ministère des Droits Humains à Fabrice Puela, après deux années passées à la tête de ce ministère. À cet effet, le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH), par le biais de son Directeur Abdoul Aziz Thioye, n’a pas manqué de remercier André Lite pour ses réalisations en tant que Ministre.
À travers une lettre adressée au Ministre sortant des droits Humains André Lite, rendue publique ce mercredi 28 avril 2021, Abdoul Aziz Thioye a saisi l’occasion pour jeter des fleurs à André Lite Asebea pour sa contribution à la protection de droits des humains en RDC. « Je voudrais en mon nom personnel, au nom du Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’Homme et au nom de Madame la Haute-Commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme, vous remercier pour votre contribution importante à la promotion et protection des droits de l’Homme en République Démocratique du Congo durant ces dernières années et vous témoigner ma sympathie et ma reconnaissance pour la coopération empreinte de confiance que mon bureau a développé avec l’institution dont vous avez eu la charge », peut-on lire dans cette lettre qu’il a lui-même signée.
Abdoul Aziz Thioye a précisé dans la même lettre que le passage de Me André Lite a contribué à la consolidation de l’État de droit, de la démocratie ainsi que la défense des droits de l’homme en RDC. « Vous avez, durant votre passage à la tête du ministère des Droits humains, par votre professionnalisme, votre excellente maîtrise des questions de droits de l’homme et votre parfaite connaissance du contexte national, grandement contribué à la consolidation de l’État de droit, de la démocratie ainsi qu’à la défense des droits de l’homme dans votre beau et cher pays », a t-il encore écrit.
« Sous votre impulsion, nous avons, à travers des activités conjointes, développé non seulement une vision commune de la transversalité des droits de l’homme et mis en place un partenariat stratégique durable, bien que des défis demeurent, s’agissant de la conception d’une politique nationale des droits humains », a-t-il indiqué.
Bernard MPOYI