Ils sont au total 520 jeunes délinquants appelés communément Kuluna, qui seront acheminés ce mardi 11 mai 2021 à Kaniama Kasese dans la province de Haut-Lomami dans le cadre du service national. Ces derniers vont purgé leur peine en produisant manioc, maïs, haricots et autres cultures. Et ce, pendant plusieurs années pour se corriger et ensuite se réinsérer dans la société. Le Général-Major Jean-Pierre Kasongo Kabwit révèle que plus ces kuluna sont amenés sur le site, plus ils découvrent qu’en campagne il y a aussi une vie tout en comprenant que c’est pour leur bien.
D’après le commissaire provincial de la police ville de Kinshasa, le général Sylvano Kasongo, les vrais Kuluna seront acheminés et ceux qui seront jugés innocents, la police va continuer les enquêtes.
« La 5ème vague nous avons présentement au total 520, mais nous allons faire les treillages pour amener les vrais Kulunas. Parce que pendant les arrestations il y a parfois des erreurs, ce que nous allons envoyer ce sont les vrais et les restes on va continuer à faire des enquêtes. Ça c’est la cinquième vague, le processus continue parce que nous voulons atteindre plus 2500 », a déclaré le commissaire provincial de la police ville de Kinshasa, Sylvano Kasongo.
Quant à l’efficacité de cette méthode du point de vue de la production sur place, le Général-Major Jean Pierre kasongo Kabwit, Commandant du service national, se dit satisfait des réalisations des jeunes qui sont déjà à Kaniama Kasese.
« Je peux vous assurer que les résultats sont satisfaisants car c’est la transformation de ces jeunes. Après le départ de deux premières vagues, il y a eu beaucoup de bruits visant à critiquer cette méthode, mais est-ce qu’on n’en parle encore ? » S’est-il interrogé avant de poursuivre : « plus ils sont amenés sur le site, plus ils découvrent qu’en campagne il y a aussi une vie tout en comprenant que c’est pour leur bien ».
Rappelons que cette méthode d’amener les kuluna à Kaniama Kasese par le biais du service national, est une instruction du Chef de l’État Félix Tshisekedi, en vue de lutter contre le banditisme urbain dans la ville province de Kinshasa.
Bernard MPOYI