A l’approche de la clôture de la session parlementaire de mars 2021, le député national, Delly Sessanga est sceptique quant à l’issue réservée à la réforme électorale. L’élu de Luiza déplore le manque de volonté politique qui caractérise le traitement de la question liée à la réforme électorale.
« Au rythme nonchalant où se déroule la session de mars 2021, la réforme électorale de plus en plus compromise par manque de volonté politique », déplore le président de l’Envol.
Pour ce député national, membre de G13, c’est une illusion de penser terminer la loi de la CENI et de procéder à sa mise en place.
« Sur les 34 jours restants, il devient illusoire de penser terminer la loi CENI et procéder à sa mise en place. 2023 de plus en plus incertain », a-t-il déclaré.
A l’approche de 2023, plusieurs débats animent l’actualité politique en RDC. Il s’agit notamment du recensement général de la population mais aussi des réformes électorale.
Les réformes électorales déjà amorcées à l’assemblée nationale et les dépôts des candidatures à la présidence de l’organe électoral (Ceni) au sein des confessions religieuses font toujours débat.
Dans une interview exclusive accordée à POLITICO.CD le 25 avril dernier, ce député National, l’un des pionniers des propositions de réformes de la loi et électorale et de la CENI, avait expliqué le contour afin d’organiser des élections crédibles en 2023.
Ce membre du groupe de 13 personnalités qui militent pour les réformes et le consensus avait insisté sur la dépolitisation et l’indépendance de la CENI étant donné que celle-ci est un organe d’arbitrage électoral. Sessanga avait soutenu que l’enjeu de cette réforme est de baliser la voie des élections plus crédibles en 2023, en corrigeant les erreurs de 2011, 2018 tels que présentés entre autres dans le Rapport de la CENI.
A l’Assemblée nationale, la proposition de loi modifiant et complétant la loi organique portant organisation et fonctionnement de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), du député national Christophe Lutundula aujourd’hui ministre, avait déclaré recevable le 21 avril dernier.
Carmel NDEO