Invité par le Pape François vendredi 14 mai, le Président de la République Démocratique du Congo et Président en exercice de l’Union Africaine, Félix Tshisekedi, a pris la parole dans le cadre d’une conférence internationale organisée par le Saint-Siège sur l’exigence d’un nouveau départ dans la perspective du développement humain.
Citée par l’ACP, la cellule de communication de la Présidence de la République rapporte que pour le Pape François, il s’agissait de donner l’occasion à ses hôtes d’explorer et d’échanger sur les pistes de solutions aux problèmes touchant notamment aux profondes inégalités qui se creusent de plus en plus entre les pays du Nord et ceux du Sud, dans les domaines financier, technologique et du dérèglement climatique de manière à définir les contours d’un nouveau départ pour un développement collectif durable.
S’appuyant sur l’exemple de la République Démocratique du Congo, pays pourtant si abondamment nanti en ressources naturelles, mais dont la population est demeurée si pauvre depuis toujours, le Président « a partagé sa conviction selon laquelle son leadership visionnaire et rassembleur est de nature à renverser la donne, en permettant aux Congolaises de pouvoir enfin transformer les potentialités dont regorge leur pays en véritables richesses, et parvenir ainsi à traduire leur rêve en réalité, celui d’un Congo fort, prospère et dont les richesses profiteront réellement à l’amélioration des conditions sociales de tous », renseigne l’agence congolaise de presse (ACP).
Pour ce faire, le Président Tshisekedi a indiqué que sa vision repose sur trois axes fondateurs : l’homme, la croissance économique et une société solidaire d’une part, et que, d’autre part, elle postule la mise en œuvre des réformes volontaristes à l’effet d’ériger la RDC en un Etat réellement administré, un Etat de droit où règne la justice et la sécurité ; un Etat dont la gouvernance permet de générer une croissance inclusive qui améliore les conditions sociales de la population ; un Etat qui prépare l’avenir en assurant l’éducation, la santé et l’emploi à sa population ; un Etat qui promeut les nouvelles technologies et protège l’environnement ; un Etat ouvert au multilatéralisme en diplomatie et dans les partenariats économiques.