Au moins 257 personnes ont été interpellées dimanche 16 mai, lors du bouclage mené par des différentes unités des Forces armées de la RDC (FARDC), au camp militaire Kokolo, à Kinshasa, annonce le général Hugo Ilondo.
Le commandant de la 14e région militaire évoque également la saisie de 17 armes de guerre individuelles et 56 machettes. 31 familles de civils irrégulièrement installées dans ce camp militaire ont aussi été déguerpies. Des familles qui étaient locataires de maisons construites sans autorisation par des militaires à l’intérieur même du camp, explique un officier qui y habite.
Au cours de cette opération, les habitants de ce camp se sont vus interdits de toute sortie comme entrée.
Pointé du doigt comme un repaire de criminels, la hiérarchie militaire a décidé de reprendre en main le plus grand camp militaire de Kinshasa, construit à l’époque coloniale pour une population d’environ 16 000. Le camp héberge aujourd’hui plus ou moins 40 000 personnes. Une situation dénoncée depuis de longues années par des ONG qui alertent les autorités.
En réaction aux interprétations de cette action, le service de communication et information des FARDC parle d’une opération de routine que peut décider le commandant du camp.
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