À Paris en France, où il se séjourne, le Chef de l’Etat congolais Félix Tshisekedi et Président en exercice de l’Union africaine, a prononcé devant une trentaine de dirigeants africains et européens ainsi que des responsables de grandes institutions financières internationales,
le mot d’ouverture du Sommet de Paris sur le financement des économies africaines, aux côtés du Président français Emmanuel Macron et de Mme Georgieva, Directrice Générale du FMI ce mardi 18 mai 2021.
Dans son speech, il a reconnu que son plaidoyer à Paris pour sauver l’Afrique de la pandémie à Covid-19 reste un acquis.
« Ça reste un acquis même si l’objectif de départ était beaucoup plus ambitieux. Nous verrons ensemble comment nous pourrions revoir le paradigme, aller dans le sens du New Deal proposé par le Président français pour permettre à l’Afrique de pouvoir faire face à cette crise », a-t-il dit.
Selon Félix Tshisekedi, le Sommet de Paris est une opportunité offerte à l’Afrique pour lever les fonds et sauver le continent durement frappé par la Pandémie de COVID-19.
A cet effet, il a évoqué la révision de droits de tirages spéciaux (DTS) comme une des premières solutions de financement tout en reconnaissant que, celle-ci est insuffisante au regard de la forte demande évaluée à plusieurs centaines des milliards.
S’exprimant aussi devant la presse en début de cette réunion de grands dirigeants, le Président Emmanuel Macron a affirmé que le sommet de Paris est « une réunion d’urgence et d’ambitions. Sommet de l’urgence parce qu’il y a une urgence sanitaire, économique et sociale. Au plan sanitaire, l’Afrique est le continent le moins vacciné au monde, l’objectif est d’atteindre au moins 40% de taux de vaccination des populations ».
Au plan sanitaire, fait remarquer le Président français, l’Afrique est le continent le moins vacciné au monde, l’objectif est d’atteindre au moins 40 % de taux de vaccination des populations. Et d’ajouter, qu’au plan social , il y a un ralentissement très fort de croissance partout en Afrique.
Emmanuel Macron qui évalue à 285 milliards USD les besoins en financement de l’Afrique entre 2021 et 2025 , a estimé que le Sommet de Paris tombe à point nommé parce qu’il va assouplir les DTD.
« Tout ne sera pas réglé aujourd’hui mais on peut saluer un changement de paradigme », a conclu Macron qui a aussi reconnu que le travail du Sommet de Paris devrait se poursuivre dans le cadre du G7, du G20 et de la présidence française de l’Union européenne (UE).
Par ailleurs, le Président Macron croit que la rencontre de Paris est un Sommet de l’ambition parce que, en l’en croire, l’Afrique a les moyens de ses ambitions. Sa jeunesse, dit-il, est une force productive, un atout et le continent a donc les moyens de rebondir.
Dominique Malala