Le projet de loi portant organisation et fonctionnement de la Banque centrale du Congo (BCC) a été adopté vendredi le 25 novembre 2016 à Kinshasa.
Ce projet de loi, qui préconise des réformes profondes dans l’organisation et le fonctionnement de la BCC, affaiblie considérablement le pouvoir du Gouverneur de cette institution, lui imposant une « gestion collégiale ».
«Il y a des innovations. Maintenant la gestion est collégiale. Il y aura un gouverneur et deux vice-gouverneurs. On a augmenté le nombre des membres du conseil à treize. En même temps, le gouverneur aura deux mandats non renouvelables», a indiqué Mabi Mulumba le président de la Commission économique et financière du Senat sur Radio Okapi.
Par ailleurs, la nomination du gouverneur de la BCC n’est plus du pouvoir discrétionnaire du chef de l’Etat seul. «Le président de la République va nommer sur proposition du gouvernement. Cette proposition est délibérée en conseil des ministres. C’est déjà une avancée significative pour éviter que le clientélisme prenne le pas sur les réelles compétences», s’est-il réjoui le sénateur Florentin Mokonda Bonza.
Nommé en juin 2013, Deogratias Mutombo est sur la sellette depuis plusieurs mois maintenant, après avoir été cité dans le scandale de la BGFIBANK, mais aussi à cause de sa politique concernant les banques commerciales.
Il est notamment épinglé dans le dossier de la Banque Internationale pour l’Afrique au Congo (BIAC) où il s’oppose à la dissolution légalement décidée par les actionnaires de cette banque, dans le souci de rembourser plus de 400.000 épargants. En outre, ces réformes interviennent au moment où la banque centrale fait face à l’inflation sur le marché de change. A Kinshasa, un dollar américain se négocie à 1 200 francs congolais contre 900 francs il y a quelques mois.
3 commentaires
notre pays est geré comme pardes criminels
Il n’ y a aucun changement. C’est Kabila qui continue à nommer qui il veut. C’est de la distraction. Quels sont les critères de choix du Gouverneur de la BCC que cette loi impose au Gouvernement ? Pourquoi le candidat choisi par l’exécutif ne peut-il pas être élu ou entériné par le parlement ? Ce sont des règles qui changeront lors qu’ il y aura un pouvoir légitime et responsable au Congo.
Me Patrick Mongu, il faut que le cette loi subisse son effectivité qui permemtrat a la rdc de sortir de cette crose d’une part et d’autre par il fauy aussi que le gouvernement sache liberaliser le trafique kin brazza très important pour l’inflation dans le marché de change