La coalition Lamuka informe l’opinion tant nationale qu’internationale qu’il a suivi avec indignation les péripéties de désignation du Président de la CENI par les confessions religieuses « sur fond de tentatives de corruption, de menaces, d’intimidations, de chantages et d’accusations de tribalisme ».
Dans un communiqué signé ce samedi 31 juillet par le Coordonnateur actuel de Lamuka, Adolphe Muzito dont une copie est parvenue à POLITICO.CD, cette coalition née à Genève souligne que cette désignation du président de la CENI n’apportera aucune solution aux dysfonctionnements observés au cours de trois derniers cycles électoraux.
Selon cette plateforme de l’opposition radicale, la composition de la CENI telle qu’elle résulte de la loi organique, politise à outrance cette institution d’appuie à la Démocratie par la présente ultra majoritaire, dans son bureau, des délégués des forces politiques dont 6 issus des partis politiques et 1 pour la société civile.
«Il n’y a donc aucune garantie d’indépendance et de neutralité de l’organe de gestion des élections», a estimé Lamuka.
Pour Lamuka, seul un large consensus permettra à la nouvelle centrale électorale de remplir correctement et fidèlement sa mission.
«Il est impérieux que la loi organique soit revue par toutes les parties prenantes dans le plus bref délai afin de dépolitiser la CENI et prendre en compte les propositions susceptibles d’enrayer la corruption et la fabrication de faux résultats» a-t-il indiqué.
A cet effet, il en appelle à toutes les forces vives de la nation de soutenir un processus électoral consensus afin de garantir des élections crédibles, transparentes, impartiales et apaisées. Car, dit-il, la restauration de la cohésion et de l’unité nationale est à ce prix.