L’inspecteur Général des Finances, chef de service Jules Alingete, a tracé le bilan de sa structure à l’occasion de l’an 1 de la patrouille financière effectuée dans les entreprises publiques. Au cours de son intervention devant la presse, Jules Alingete, qui trace un bilan positif de sa structure, a reconnu les prouesses réalisées par la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) alors dirigée par Agnès Mwad Nawej avec l’accompagnement de gestion IGF, ce qui veut que « le gestionnaire signe ses actes, mais l’IGF procède par un contrôle au jour le jour, la trésorerie de la CNSS ».
Selon les propos de Jules Alingete, la CNSS est l’une de rares entreprises contrôlées où l’IGF a trouvé une somme importante de 270 millions de dollars logée dans les comptes de l’entreprise.
« On est passé de 270 millions à 314 millions USD en six mois d’encadrement. Ces fonds sont logés dans les comptes CNSS », a affirmé l’inspecteur principal Jules Alingete.
Suspendue par la tutelle, il y a près d’un mois, ses réalisations continuent, apprend-t-on, de plaider en sa faveur. Les agents et cadres ainsi que les retraités de la CNSS ont vécu sa suspension comme une pilule très amère, à en croire certaines sources. Ces derniers regroupés en commission des retraités ont sollicité du chef de l’Etat le maintien de sa directrice générale.
Outre cette bagatelle somme de 314 millions USD, Agnès Mwad a pendant sa direction fait de la CNSS, la deuxième entreprise digitalisée du pays après la Banque centrale du Congo (BCC).
Aussi, elle a doté les directions provinciales des bâtiments, réhabilité le siège social national sur le boulevard du 30 Juin, à Kinshasa/Gombe, érigé dans la ville de Kisangani, un palace 5 étoiles finalisé, équipé et n’attend que son inauguration. A cela s’ajoute, la construction du centre orthopédique à Lubumbashi dont les équipements se trouvent déjà sur place ainsi que la formation continue des agents et cadres de la CNSS. Toutes ces réalisations sur fonds propres.
Il convient de signaler tout de même que Agnès Mwad a pris la commande de la CNSS où les agents et cadres accumulaient des arriérés de salaires de plus de 10 mois. Grâce à son leadership, à sa sortie, elle n’a laissé aucun arriéré de salaires, après avoir réussi à effacer toute l’ardoise.
Sur le plan régional, le Bureau de liaison de l’AISS pour l’Afrique centrale (BLAISAC) a même élevé une protestation, dans laquelle l’organisation continentale a fustigé ce manque de reconnaissance envers la DG suspendue qui s’est battue bec et ongles pour faire rayonner la CNSS, la sortir du trou noir avant de la hisser dans le firmament des Caisses nationales de sécurité sociale qui font florès sur le continent.
« Alors que plusieurs Directeurs généraux de la sous-régions battaient déjà campagne pour son deuxième mandat à la tête du Blaisac, pour ses mérites personnels, son pays, la RDC n’a pas compris ce souci », s’est exprimé le directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale du Sénégal.
Entretemps, la sous-région d’Afrique centrale et les agents et cadres estiment que sa suspension risque de porter un coup d’arrêt à l’élan de la réforme de la sécurité sociale qu’elle a piloté avec « dextérité et rigueur ».
Un commentaire
« Quand la Femme s’engage tout bouge » Félicitations à cette grande dame de la CNSS.Mais les arriérés des prestations sociales accumulées pendant 10 ans ont été épongees par l’ancienne DG Maman Thérèse Gerengbo tandis que les arriérés de salaire ont déjà été apurees par le DG Toengao .
Merci beaucoup d’avoir reconnu le travail bienfait d’une Femme.Nous espérons que Celui qui l’a remplacé,montera encore la barre plus haut.