Débutée hier à Kinshasa par une prière faite par l’abbé André Masimango, Porte-parole adjoint cette structure de l’Eglise catholique, ce « Dialogue de la dernière chance » laissait présager la tension entre divers camps politiques, sans doute décidés à en découdre.
Dans son mot d’ouverture, le président de la Cenco a épinglé plusieurs versets bibliques qui invitent le peuple à privilégier le dialogue en cas de divergences. Mgr Marcel Utembi a profité de cette occasion pour inviter les acteurs socio-politiques à « bannir tout acte incitant à la violence » pour faciliter une bonne cohésion nationale. « Des bonnes concessions doivent être faites pour un large consensus, donc un dépassement de soi », a-t-il martelé.
Pour autant, les éclats du premier tir lancé par Léon Kengo wa Dondo contre Vital Kamerhe étaient déjà palpables dans la salle, avant que Valentin Mubake, conseiller spécial d’Étienne Tshisekedi ne vienne lui en boiter le pas, en signifiant qu’il n’existe pas des concessions à faire entre le Rassemblement et le pouvoir qui est fin mandat. “Nous sommes venus pour sauver la constitution et à leur tenir informer que le 19 décembre existe”a-t-il conclu.
Et là où ça tire contre le pouvoir, Lambert Mende, l’inoxydable Porte-parole du gouvernement congolais n’est jamais loin. « Les discussions directes n’auront pas à dépasser 3 jours parce qu’il y a d’après une volonté d’aller vite« , a-t-il entonné, avant de se pencher sur le fameux 19 décembre. “Nous parlons de tout sauf de la date du 19 Décembre », coupe sèchement l’artificier de la Majorité Présidentielle.
Au deuxième jour, c’est-à-dire aujourd’hui, les tirs ont repris, mais pas là où on les attendaient. Le Rassemblement a d’abord annoncé l’amendement de sa liste de participants en y incluant Olivier Kamitatu et Martin Fayulu, sans doute après pressions. En suite, c’est le Mouvement de Libération du Congo (MLC) qui a fait monter la température en claquant carrément la porte des discussions.
Même si le parti de Jean-Pierre Bemba n’a pas encore communiqué l’objet de sa fougue, il semblerait que la CENCO ait refusé d’amender son quota des participants pour le passer de deux à cinq participants.
Entre temps, ces discussions que tout le monde annonçaient expéditives n’ont toujours pas réellement débuté jusqu’à vendredi 14h00, heure de Kinshasa, où une feuille de route sera publiée et une suspension de travaux décrétée jusque mardi 13 décembre.
Ce fut donc le premier glissement de la CENCO, qui promet certes la fin des discussions « avant le 19 décembre ». Rien n’est moins sûr.
3 commentaires
A qui faire confiance? Peuple congolais, levons-nous et prenons notre destinée en mains !
Vraiment raison
Et pourtant proprement dites il n’y pas de problème qui pourrais suscité autant de pourparlers dans le vide avec des sourds, la constitution est très claires et répond à toutes les questions avec précision et tout le monde sait que c’est la constituon qui régit un état. Est ce que kabila qui est venu d’ailleurs qui a pillé qui continue à pillé et qui continura à piller,pour la mp qui le soutien et qui ne voient la misère du peuple et qui attroupement massacrés par les rwandais tutsis frères de kabila. Est-ce que pour la mp pour kabila est plus important que 70 à 80 millions des congolais. ????
kabila cela n’est pas un secret pour personne même vous qui défendaient ses.intérêts vous savez que kabila est imposteur sans scrupules à cause de ses origines, c’est pas la fautes des congolais si il etait née comme ça et il vie dans une psychose de peur de retourner à d’où il vient.
Il est venu avec des bottes de pluie en plastique il à trouver les Congolais chez les Congolais ,qu’il parte et qu »il nous laisse tranquille .
C’est une alternance sans kabila. Et tout son gouvernement des corrompus. Des sanguinaire des gens sans coeurs .