Les États-Unis, l’Allemagne, la Belgique, le Canada, la Corée du Sud, l’Espagne, le Pays-Bas, le Portugal, la France, le Japon, la Grèce, l’Italie, la Norvège, le Royaume-Uni, la Suisse, la Tchéquie et l’Union Européenne notent, à regret, que les parties prenantes, dans le processus de désignation des membres de la CENI, ne sont pas parvenus au consensus, qui, d’après eux, constitue un élément important pour renforcer leur confiance à l’égard du processus électoral à venir.
« S’agissant de la désignation de l’ensemble des membres de la CENI, ils notent, à regret, que les parties prenantes ne sont pas parvenues au consensus, qui constitue un élément important pour renforcer la confiance à l’égard du processus électoral à venir. Ils appellent dès lors les autorités compétentes à rechercher l’adhésion de tous les acteurs concernés, notamment les partis politiques et la société civile, au processus électoral et à renforcer leur confiance en celui-ci« , disent ce pays dans leur communiqué commun.
Néanmoins, dans cette déclaration conjointe parvenue à POLITICO.CD ce mardi 26 octobre, ces 18 pays et l’Union Européenne appellent les autorités congolaises à poursuivre les prochaines étapes du processus électoral. « À cette fin, les prochaines étapes cruciales incluront la révision de la loi électorale, qui doit renforcer les mécanismes de contrôle et de transparence, le lancement effectif du processus d’identification et d’enrôlement des électeurs, ainsi que l’établissement d’un budget idoine et d’un calendrier électoral respectant les échéances constitutionnelles », ont-ils déclaré.
Par ailleurs, ils encouragent la CENI à renforcer sa redevabilité et l’ensemble des parties prenantes concernées à se concerter, en vue, à les en croire, d’assurer la crédibilité et le bon déroulement des futures élections. Et en même temps, ils réaffirment leur attachement aux principes partagés de transparence, de liberté, d’inclusivité, d’impartialité et de crédibilité des prochains scrutins, essentiels à la consolidation de la démocratie et à la stabilité en RDC.
Ces 18 pays avec l’Union européenne saluent le souhait exprimé par le Président de la République, Félix Tshisekedi concernant l’observation électorale internationale et, indiquent-ils, étudiaient les modalités pour répondre à son invitation à accompagner le processus électoral.
Christian Okende/@OkendeChristian