Alors que les autorités administratives de la province du Kongo Central avancent le bilan d’un mort dans les heurts qui ont surgi à Boma et à Matadi dans le cadre de la contestation du forcing de Joseph Kabila, les sources locales avancent des chiffres contraires au bilan officiel.
La société civile de l’ancienne province du Bas-Congo a fait savoir que les morts sont évaluées entre 10 et 15 morts.
Joint par Politico.cd, Adrien Phoba, élu de la ville de Boma indique avoir reçu un chiffre de plus de 15 morts mais se réserve de confirmer ce bilan faute de preuves. Cet élu du Kongo Central condamne la récupération de cette manifestation par des casseurs qui en profité pour piller les biens de la population. Il s’inquiète du fait que les services de sécurité aient fait usage disproportionné de la force face à ces manifestants non armés. Faisant état des morts par balles réelles, des balles perdues qui ont atteint les gens terrées dans leurs maisons, Adrien Phoba appelle le gouvernement à garantir le droit de manifestation au peuple Congolais à cette période critique.
Pour sa part Marie-José Nswami, maire de la ville de Boma tous ces chiffres ne sont pas vérifiés. « J’ai fait un rapport au gouvernement provincial. C’est celui-là qui est habilité à avancer des bilan officiel » a-t-elle précisé à Politico.cd
3 commentaires
La MONUSCO dont l’une des missions principales est la protection des civils se contente depuis les événements de janvier 2015 à compter le nombre des morts que les différentes expressions de démocratie génèrent.
La force onusienne (qui du reste est bien équipée) ne pouvait-elle pas s’interposer entre les tueurs (policiers, militaires, GR) et la pauvre population afin de jouer pleinement son rôle au lieu de spécialiser au comptage des morts?
A une force armée, ne fallait-il pas opposer une autre force armée?
La communauté internationale condamne les tueries de la RDC mais n’apporte pas une solution efficace pour stopper les morts alors qu’elle en a les moyens. Que peuvent faire la population et l’opposition face des bourreaux armés et sur-équipés?
Aidez-nous s’il vous plait et éviter de nous blesser en nous rappelant le nombre de ceux de nous qui meurent par cette méchanceté.
A un régime comme le nôtre, les condamnations, les petites sanctions, le dialogue, les accords ne changeront pas grand dans les têtes de gens qui ont un plan à accomplir. Il faut leur opposer une force. Ne dit-on pas que : « l’homme noir obéit avec le fouet »?
les tueurs ont choisi de tuer et pourtant,ils ne veulent pas être dénoncés!
entre ceux qui dénoncent et ceux qui tuent,qui ont raison et qui ont tort?
ns allons continuer à dénoncer le régime meurtrié…
Quand je vois les européens pleurer les morts, je me pose toujours la question: comment ils peuvent être autant insensibles aux massacres et tueries perpétrés par tous ces dictateurs africains(noirs), ils se contentent des ridicules petits sanctions à l’endroit des hommes qui n’en ont rien à foutre! Et la MONUSCO qui a renforcé ses effectifs et arsenal militaire a encore fait, comme il a toujours su bien le faire, compter la mort et évaluer les dommages causés! Mon Dieu quelle ridicule mission, ils se promènent dans notre pays armés jusqu’aux dents rien que pour compter les morts?!!!