Les différentes composantes impliquées dans les négociations sur l’arrangement particulier devant déterminer l’application de l’accord du 31 décembre 2016, ont été incapables de se mettre d’accord sur le mode de désignation du premier ministre et du président du CNSA tout au long de la plénière de ce dimanche 26 mars, qui s’est clôturée à 01 heure du matin de ce lundi 27 mars 2017, sur les mêmes divergences.
A y voir de près, il n’existe ni de véritable volonté de concession ni de respect de l’esprit et de la lettre du texte de l’accord de la Saint Sylvestre sur ces 2 points.
Pour la société civile représentée à ces assises par Christopher Ngoyi, il parait évident que la Majorité présidentielle ne veut tout simplement pas du candidat premier ministre, Félix Tshisekedi, présenté par le Rassemblement, bien que celui-ci soit le chef de la délégation du Rassemblement à ces assises et le président de cette plateforme conformément à la récente restructuration opérée après le décès du président du Conseil des sages, Étienne Tshisekedi.
Et pourtant, le Rassemblement, principal interlocuteur de la MP dans ces discussions, ne semble pas prêt à se plier à une quelconque exigence, sans base légale et sans précédent dans l’histoire du pays, en matière de nomination de premier ministre, depuis les premières élections qu’a connues le Congo en 2006.
Pour le Rassemblement, en effet , rien ne peut justifier que le même président Joseph Kabila, sous la même constitution, ait nommé 2 premiers ministres du Parti lumumbiste unifié, PALU, sans exiger à ce dernier de lui transmettre une liste de 3 noms, demande cela avec insistance au Rassemblement.
L’autre point d’achoppement dans les négociations en cours, c’est la direction du Conseil national de suivi de l’accord et du processus électoral que l’accord du 31 décembre attribue au Rassemblement, et qui est réclamé par l’opposition signataire de l’accord du 18 octobre et le Front pour le respect de la Constitution. La MP se faufile dans cette ambiance pour exiger que le président du CNSA bénéficie d’un consensus total.
Tout ceci est ressenti par les membres du Rassemblement comme une conséquence de l’intention délibérée de l’empêcher d’occuper les postes qui lui sont attribués dans l’accord.
Malgré ces manœuvres, la Conférence épiscopale nationale du Congo qui joue le rôle d’arbitre entre les protagonistes, a clairement exprimé son opposition à toute modification de l’accord dans sa lettre que dans son esprit.
Pour certains délégués, les points de divergence seront l’objet de discussions entre le premier ministre et le Président de la République. Cependant, ceci parait inopérant, dans la mesure où, les conditions de désignation du premier ministre sont totalement rejetées par le Rassemblement des forces acquises au changement.
En définitive, 2 possibilités restent pour ce lundi 27 mars : soit, la signature de l’accord n’aura tout simplement pas lieu, soit les congolais assisteront à des signatures purement protocolaires.
De l’avis de plusieurs observateurs, le problème le plus clair semble être le refus de la Majorité présidentielle, de laisser le Rassemblement occuper les postes que lui confère l’accord.
Aline Engbe
4 commentaires
Chers Prêtres, où en est le plan B promis ?
Que l’ ex majorité soit bien préparée aux conséquences qui surviendront à l’ issue de cet échec.
La seule source des problemes du congo c’est KABILA avec son MP ou PPRD ou encore l’AFDL nouvelle formule. La solution c’est l’ article 64
congolais est congolaise eloko ya kitoko tosala ezali kaka tosala ARTICLE64 WANA EZALI ZELA YA MALAMU PONA TOZUA SOLUTION YA KITOKO PONA MBOKA NA BISO EKOMA NA VRAIS DEMOCRATIE IL FAUT KOBENGANA PPRD,,, MP,,,, AFDEL,,, NANA ALIE NA BANGO ,MIYIBI BABOMI MBOKA HEEEE BAZALI BA CRIMINELS KABILA NA BANDE NAYE IL FAUT BAKANGAMA