En exil depuis mai 2016, l’opposant Moïse Katumbi, candidat déclaré aux prochaines élections prévues en décembre 2018, était absent lors de l’ouverture de ce procès, qui vient d’être renvoyé en octobre prochain pour irrégularités soulevées par la défense.
Peu avant le début du procès, les partisans du candidat de la plateforme électorale Ensemble ont indiqué que ce procès est une suite de manœuvres visant à écarter l’ancien gouverneur de la province du Katanga de la course présidentielle.
« Pour nous ce procès est une tentative d’empêcher le candidat Moïse Katumbi de se présenter aux élections présidentielles. Le procès avait été ouvert à Lubumbashi où se trouve son juge naturel. Personne ne peut comprendre qu’il soit transféré sans aucun fondement juridique à la cour suprême. La démarche est visible à l’œil nu. Ils veulent obtenir un jugement en premier et dernier ressort pour empêcher Katumbi d’être candidat le 25 juillet » a dit à Politico.cd Muhindo Butondo Nzangi, député du G7 membre de la plateforme Ensemble.
« Nous continuons de croire s’il y a encore un minimum de justice dans ce pays, les juges vont constater leur incompétence et ils vont renvoyer Moïse Katumbi devant son juge naturel à Lubumbashi » a poursuivi le parlementaire présent dans la salle d’audience en attente de l’ouverture du procès avant d’appeler les juges de dire le droit sans aucune interférence politique car c’est leur crédibilité qui est en jeu.
Fiston Mahamba