Dans un communiqué, ce Ministère affirme être informé du mécontentement de certains agents de santé ayant contribué à la riposte contre la maladie à virus Ebola dans la province de l’Equateur, dans le cadre du paiement des primes. Parmi eux, figurent certains ayant travaillé pour le compte des partenaires qui ont déjà été rémunérés, mais qui exigent un paiement supplémentaire non-justifié.
Une situation sérieusement condamnée, surtout qu’ils procèdent aux actes de destruction de matériel dans les structures de soins de santé ainsi que les agressions de ses agents. Après tous les fonds investis pour l’aménagement et la réhabilitation des structures de santé dans la Province de l’Equateur, le Ministère regrette que ceux qui n’ont pas travaillé pour son compte détruisent ces structures, pénalisant ainsi la population qui ne sera plus en mesure d’être traitée dans un environnement digne et sain.
Ce communiqué précise que la lenteur observée dans l’opération de paiement par Soficom est, entre autres, liée au problème de liquidité et de sécurisation des transferts des fonds sur le terrain. A ce jour, sur les 1,239 agents identifiés et validés, 715 ont déjà été payés. Le processus de validation des listes et des identités est toujours en cours et prend du temps vu les risques qui ont été évoqués. Et Le paiement se poursuivra jusqu’au moment où toutes les personnes figurant sur les listes validées auront été rémunérées.
En effet, ledit Ministère s’est engagé à rémunérer toutes les personnes qui ont effectivement travaillé. Une opération est en cours depuis le début de la riposte en mai 2018, alors qu’il avait mis en place des procédures de sélection des prestataires et de paiement des primes précises et rigoureuses afin d’assurer une gestion transparente et responsable des fonds.
Par souci d’équité et de redevabilité, il était primordial d’assurer que toutes les personnes actives sur le terrain dans le cadre des différentes commissions mises en place soient rémunérées de façon prompte et juste pour les services rendus à la Nation. C’est pour cette raison qu’il a été demandé à chaque commission de fournir les listes complètes des agents déployés. Et le Ministère a été confronté à de nombreux problèmes sur le terrain qui ont entrainé le retard du processus de paiement des agents, notamment la lenteur de la transmission de ces listes, l’ajout de personnes fictives, l’existence de doublons, la modification continuelle de ces listes, la falsification des documents d’identité ainsi que le refus de certains agents de s’identifier.
Toutes ces raisons ont fait en sorte que le Ministère a été contraint de suspendre temporairement les opérations de paiement des agents afin d’éviter les vols et les pertes de fonds liés à l’usurpation d’identité.
De ce fait, l’inspecteur général à la Santé et son équipe se sont rendus, à deux reprises, à Mbandaka, Bikoro et Itipo pour harmoniser les listes envoyées et effectuer le contrôle physique des personnes mentionnées afin de compléter les données manquantes.
Ce n’est qu’après ce travail méticuleux que l’Agence Soficom a pu reprendre les opérations de paiement le 25 juin 2018.
Dans le cadre de la coordination de la riposte, le Ministère de la Santé et les partenaires se sont répartis les responsabilités. Certains agents ont été contractualisés et rémunérés par le Ministère de la Santé alors que d’autres l’étaient par les partenaires.
JAW