Le président de son conseil d’administration, Dieudonné Mbaya Tshiakani Shabantu, et son directeur général, Albert Mukina Kanda Kanda, ont affirmé avoir besoin d’un apport d’au moins 20 millions de dollars américains pour redresser completment l’entreprise.
Question de clôturer leur plan minimal de redressement et remettre totalement la MIBA sur rails.
Dans un point de presse tenu le week-end dernier en son siège de Kinshasa, Dieudonné Mbaya Tshiakani Shabantu a affirmé que des efforts sont déjà consentis avec l’acquisition des engins d’exploitation de la roche kimberlitique, véritable source d’accroissement de la capacité de production.
Convaincus de la possibilité de la relance imminente de la MIBA, le conseil d’administration et la direction générale de la MIBA réitèrent leur appel au chef de l’Etat, aux structures compétentes du secteur minier congolais et l’actionnaire SIBEKA( Société d’investissement belge au Kasaï ) pour un soutien conséquent à ce plan de redressement.
Il convient de souligner qu’à ce jour, la MIBA est en arrêt de production. Cependant, la réparation de la laverie de Disele et l’acquisition d’une nouvelle laverie pour l’exploitation de la roche kimberlitique donne plus d’ambition et de garantie à la classe dirigeante de la société malgré les multiples pesanteurs sur sa relance effective.
« Dans les mois qui viennent, avec les engins qui sont arrivés à Mbuji-Mayi, nous envisageons une production progressive partant de 30 000 carats le mois à 100 000 carats d’ici la fin de l’année. Nous pourrions avec cette production de manière continue à l’acquisition des richesses », a expliqué Dieudonné Mbaya Tshiakani.
L’acquisition de ce matériel engendre par ailleurs d’autres exigences, comme les fonds de roulements pour la mise en marche de nouveaux engins et l’accroissement de la production.
« Nous avons demandé un fond de 5 millions UDS pour la MIBA, 5 millions pour l’électricité, sinon nous aurons des problèmes pour faire tourner notre usine, si nous n’avons de courant. 5 millions serviront pour la main d’œuvre », a pour sa part ajouté le directeur général de la MIBA, Albert Mukina Kanda Kanda.
Les dirigeants de la MIBA plaident, en définitive par ailleurs, pour le versement même d’une partie de sa dette de 45 millions USD certifiée auprès de l’Etat congolais afin de subsidier à ce fond de roulement.
Kaléidoscope sur la Miba
Société Minière de Bakwanga, « MIBA en sigle », est une Société mixte composée d’une part de l’Etat Congolais qui possède quatre vingt pourcents (80%) des parts ; et la Société Belge Sibeka qui en détient vingt pourcent( 20%). La Miba est une Société Anonyme à responsabilité limitée crée depuis le 13 décembre 1961.
Elle exploite depuis près de quatre vingt dix ans des gisements diamantifères riches dans la province du Kasaï oriental, au centre de la République Démocratique du Congo. Sa production est principalement constituée de diamants industriels. Ceux de la joaillerie ou bijouterie ne représentant que cinq à six pourcents (5 à 6 %.).
Actuellement, l’exploitation de cette entreprise est regroupée dans un polygone minier près de la ville de Mbujimayi.
TBM
Un commentaire
Cela signifie que l’on veut se laver en sacrifiant la société alors que le chef de l’État a la bonne volonté de la redresser. Que devient la dette sociale dans ces 20 millions ? Pourquoi cette criminalité qui ressemble à celle de fcc? Le Kasaï en est l’ennemi de lui_ même. Pourquoi dire des choses à demi-heure mot? Pourquoi masquer les bévues de gestion à travers ce marketing ? Il existe une justice qui, elle, ne se trompe jamais. Peut-être on dire aujourd’hui au personnel à quelle date le premier enfin et la laverie seront mis en service ? Peut-être on dire à quand la sortie du premier carat quand on sait que depuis le début de l’année tout est à l’arrêt ?
Le % de diamants de joaillerie de la MIBA occille entre 10 à 15%, le chiffre avancé de 5 à 6% c’est pour camoufler leur vol qu’ils opèrent sur les shipments en soutirant les pierres de valeur représentant 5% à 7%.La Base ✌✌✌