C’est confirmé le dépôt d’une plainte contre Augustin Ntaitunda, un acteur du Mouvement Citoyen Collectif des Citoyens Indignés, celui-ci avec sa bande sont accusés pour imputations dommageables et diffamations à l’encontre du Député national Amato Bayubasire et du Ministre national de la Jeunesse Billy Kambale.
A en croire la plainte en question dont Politico.cd a fait connaissance, le début du mois de février, Augustin Ntaitunda fait une campagne de diabolisation en propageant de fausses informations selons lesquelles Billy Kambale et Amato Bayubasire ont détourné plus d’un million de dollars américain, fonds destinés au programme de 100 jours du Chef de l’État au Sud-Kivu.
La plainte indique que ces informations circulent dans plusieurs groupes Whatsapp et même sur facebook.
Selon une correspondance adressée au Procureur près de la Cour d’appel du Sud-Kivu et réceptionnée en date du 13 février dernier, aucune réalisation n’a été visible dans la province du Sud-Kivu. Le montant détourné consisté à la réhabilitation des axes routiers Burhale-Shabunda et la ville de Bukavu; lit-on dans cette correspondance qui interpelle la cour d’appel, en disant que si rien n’est fait, les citoyens épris d’une justice juste et contre l’impunité se verront dans l’obligation d’organiser des sit-in à partir du 25 février.
Réagissant à Actualité.cd, Billy Kambale a déclaré ne pas être concerné ni de loin ni près dans l’exécution des travaux de 100 jours.
Contacté par Politico.cd, Amato Bayubasire indique quant à lui avoir choisi la voie de la justice pour inviter Augustin Ntaitunda à brandir toutes les preuves confirmant son implication dans un probable détournement des fonds loués au programme de 100 jours au Sud-Kivu.
Tout en regrettant le comportement de cet acteur de ce mouvement citoyen qui cherche à saper image, Amato fait savoir que le rôle d’un député n’est pas la gestion de la chose publique, moins encore un quelconque programme de l’exécutif national. « Ils usent des réseaux sociaux pour ternir notre image auprès de nos élus. Les fonds loués aux routes au Sud-Kivu étaient gérés par l’Office des routes et pour les écoles, c’était le BCECO. Mon combat contre les antivaleurs au Sud-Kivu est connu de tous. C’est difficile donc qu’un député détourne parce qu’il n’est gestionnaire« ; réagit Amato Bayubasire.
Ce dernier affirme ne pas se reprocher de rien et demande à ceux qui l’accuse de ne chercher l’exile sur sa personne.
A travers les réseaux sociaux, ce mouvement citoyen dit détenir des preuves de détournement de ce financement.
Thierry M. RUKATA/Politico.cd