Réunies autour de Peter Kazadi, vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, les communautés Teke et Yaka ont finalement opté pour la paix et décident de cohabiter ensemble de façon pacifique après près d’une année de conflit.
D’après une dépêche du ministère de l’Intérieur, cet engagement a été pris par les chefs coutumiers de ces deux communautés après 3 jours de travaux de la commission ad hoc mise en place par Peter Kazadi. Ainsi, les travaux se sont clôturés le lundi 25 mars dernier par l’adoption d’un document intitulé : « Acte d’engagement global et inclusif pour la paix et la stabilité dans les provinces de Maï-Ndombe, Kwilu, Kwango, Kinshasa et Kongo-Central ».
« Nous avons tenu des réunions avec nos frères de deux communautés, Teke et Yaka, depuis le vendredi, sur recommandation du chef de l’État. Aujourd’hui, nous venons d’adopter deux documents importants. Il s’agit du rapport sur la manière dont nos réunions se sont déroulées et aussi un acte d’engagement souscrit par tout le monde, lequel acte d’engagement reprend les décisions que les deux parties ont prises, notamment la cessation des hostilités et le retour de la paix à Kwamouth, dans le Kwilu, et puis à Kinshasa et au Kongo Central, partout où la paix publique a été troublée », a affirmé devant la presse Peter Kazadi Kankonde, à la clôture des assises.
Le ministre de l’Intérieur a, par ailleurs, fait savoir que cet acte d’engagement sera signé incessamment devant le président de la République par les chefs coutumiers et autres notables de ces deux communautés en conflit.
Ces assises qui ont duré trois jours, ont réuni près de 200 personnes. Il s’agit entre autres des chefs coutumiers Teke et Yaka ainsi que les notables de ces deux communautés, les représentants de la Présidence de la République, les experts de la vice-primature de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, ainsi que les représentants des provinces affectées par ce conflit.
Le conflit Teke-Yaka a éclaté à Kwamouth à cause d’un litige foncier en août 2022, et a déjà fait plusieurs morts ainsi que des milliers d’autres personnes forcées à se déplacer dans le Sud-Ouest de la RDC.