Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) a averti les responsables des médias ainsi qu’aux plateformes virtuelles contre les pratiques consistant à faire l’apologie des actions du M23, opérant dans la partie Est du pays.
Le président de cette institution d’appui à la démocratie, Christian Bosembe invite les professionnels des médias à observer « scrupuleusement » leur devoir éthique en rejetant toute forme de justification des activités criminelles.
« Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) adresse une mise en demeure formelle à tout organe médiatique conventionnel ainsi qu’aux plateformes virtuelles qui seraient tentés de magnifier les actes séditieux et de rébellion fomentés par les éléments terroristes affiliés au mouvement M23, opérant dans la partie Est de notre pays », souligne Christian Bosembe.
L’autorité de régulation des médias en RDC promet des sanctions aux « récalcitrants » qui seraient pris à propager sur les réseaux sociaux, « une apologie déplacée » du processus de recrutement de groupe terroriste, supplétif de l’armée rwandaise.
« En ma qualité de Président du Conseil, investi de la mission de veiller à l’intégrité déontologique des médias, le CSAC n’hésitera pas à engager des mesures sévères à l’égard de toute infraction à ces principes fondamentaux. Aucune argumentation, aussi sophistiquée soit-elle, ne saurait absoudre le déshonneur national inhérent à l’usage des armes contre notre propre patrie », a-t-il tonné.
Le 23 février dernier, le CSAC avait interdit la diffusion des débats relatifs aux opérations militaires sans la présence d’un expert.