Le ministre des Affaires foncières du gouvernement sortant, Aimé Molendo Sakombi a salué la concrétisation de « la masculinité positive » du Chef de l’Etat à la suite de la nomination de Judith Suminwa, à la primature de la RDC.
Par la nomination historique d’une femme à ce poste, ce membre du gouvernement Sama pense que le Président Tshisekedi vient d’honorer la femme congolaise.
« En nommant une femme à la tête du gouvernement, une première dans l’histoire de la RDC, son Excellence Monsieur le Président de la République démontre une fois de plus que son credo sur la masculinité positive n’est pas un vain mot. Le Chef de l’Etat vient d’honorer la femme congolaise de la plus belle de manière en élevant l’une d’entre elles au poste de Premier ministre, chef du gouvernement », a-t-il écrit sur son compte X.
« Je m’empresse de souhaiter un fructueux mandat à son Excellence Madame Judith Suminwa, qui je n’en doute pas une seule seconde, mettra ses talents et son énergie au service du bien-être des congolais », renchérit- il.
Judith Suminwa Tuluka qui, jusqu’il y a quelques heures, était encore ministre d’Etat au Plan, succède à Jean-Michel Sama Lukonde dont l’action a été saluée par le Président de la République.
Des défis à relever
Si les défis à relever pour ses fonctions sont énormes, tous convergent sur la nécessité d’accompagner les 6 nouveaux engagements auxquels Felix Tshisekedi a inscrit son deuxième quinquennat, lors de son investiture, le 20 janvier.
Cela passe notamment par gérer et diriger le gouvernement au quotidien, assurer le fonctionnement régulier du corpus institutionnel; mettre fin à la guerre et pacifier le pays; organiser la montée en puissance de l’armée nationale, des forces de sécurité et des renseignements.
Qui plus est, Judith Suminwa devra axer son action sur la relance de l’économie en assurant la gestion orthodoxe des finances publiques.
D’autres défis l’attendent comme: arrêter l’hémorragie financière ou la gabegie devenue endémique au niveau du trésor public; mettre fin au coulage des recettes; combattre la corruption, maîtriser l’inflation et lutter contre le chômage, combattre la stagflation; assurer la régularité des cycles électoraux y compris mener la diplomatie responsable.