La Directrice générale adjointe en charge des opérations du FONAREV, Emmanuella Zandi accompagné avec le nouveau ambassadeur des victimes des violences sexuelles, Moïse Mbiye a remis des vivres et non vivres à plus de 500 femmes déplacées de guerre d’agression du pays par le Rwanda sous couvert par les terroristes du M23.
Cette visite de réconfort s’est inscrite dans le cadre de la clôture du mois de la femme que le Fonds national des Réparations des victimes sexuelles liées aux conflits et des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité ( FONAREV) tenait à communier avec les femmes des différents camps de déplacés qui sont dans quelques encablures de la ville de Goma et ceux qui se trouvent dans la cité de Saké, en territoire de Masisi.
D’après Emmanuella Zandi, la visite du FONAREV aux différents camps de déplacés prouve en suffisance que les victimes ne sont «Plus jamais seules» comme l’indique le slogan du FONAREV. C’est aussi, dit-elle, apporter un message d’espoir et de soutien à ces victimes de cette guerre injuste imposée par les ennemis du pays.
À l’en croire, le FONAREV est venu avec son nouvel ambassadeur des victimes, Moïse Mbiye dans l’intention de l’amener à palper du doigt les conditions difficiles que vivent les déplacés de guerre dans les différents camps du Nord-Kivu.
Pour sa part, Moïse Mbiye a prêché l’amour, l’espoir et d’unité à ces victimes tout en leur promettant de porter plus haut leurs voix dans tous les coins du monde.
«Il y a la souffrance ici, c’est réel cette guerre. Les familles sont dispersées, les enfants n’étudient pas, ils dorment sous la pluie. Des femmes enterrées vivantes, violées en longueur de journée, des femmes qui ne connaissent pas le nom des pères de leurs enfants», a-t-il déclaré avant de leur exprimer son soutien indéfectible et les accompagner pour faire entendre leurs voix.
De leur côté, les femmes déplacées ont laissé entendre que là où a été soutiré, qu’il soit comblé. Pour dire qu’elles avaient faim et elles ont été aidées avec des vivres et non vivres de la part du FONAREV qu’elles vont partager avec leurs familles et enfants.
Elles ont, par ailleurs, appelé à s’impliquer davantage pour leur retour au bercail où elles savent justement se débrouiller pour faire vivre leurs familles.