Alors que l’un de ses pouvoirs consiste à prendre des mesures d’ordre militaire contre un agresseur, le Conseil de sécurité des Nations Unies semble incapable d’agir face à la situation sécuritaire précaire qui aura coûté plusieurs millions des morts à l’Est de la République démocratique du Congo.
Impuissant, le Conseil de sécurité a, pour la énième fois condamné le soutien militaire étranger apporté au M23 et à tout autre groupe armé opérant en RDC.
Tout en exigeant la cessation immédiate des hostilités, le Conseil a ordonné à ce mouvement terroriste de se retirer inconditionnellement de toutes les zones occupées, comme convenu dans le cadre du processus de Luanda approuvé par l’Union africaine.
« Ils ont appelé toutes les parties, en particulier le M23 et les groupes armés congolais, à permettre, conformément au droit international, y compris le droit international humanitaire applicable, et conformément aux principes directeurs de l’aide humanitaire, un accès humanitaire sûr, rapide et sans entrave à ces personnes. dans le besoin et à s’abstenir de toute violence contre les civils », peut-on lire dans une déclaration faite par la Présidente du Conseil pour le mois d’avril, Vanessa Frazier.
Organe chargé de maintenir la paix et la sécurité internationales, conformément aux buts et aux principes de l’ONU, le Conseil a de nouveau exprimé son inquiétude face au nombre de personnes déplacées internes dans les provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
« Les membres du Conseil de sécurité ont exprimé leur préoccupation face aux violations persistantes du droit international humanitaire et aux violations et abus des droits de l’homme, notamment la violence sexiste et la violence sexuelle dans les conflits, le recrutement et l’utilisation d’enfants. Ils ont en outre exprimé leur inquiétude face à l’intensification de la désinformation et de la désinformation. Nous appelons tous les donateurs à accroître leur soutien en réponse au Plan de réponse humanitaire 2024 », a souligné Vanessa Frazier.
Dans un autre chapitre, cet organe de l’ONU a réitéré son soutien au retrait progressif, responsable et durable de la Mission onusienne en RDC (Monusco).