L’inspecteur général de finances, Jules Alengete n’est plus en odeur de sainteté après une enquête menée et publiée par notre Rédaction. En rapport avec notre enquête, une nouvelle plainte de «dénonciation» pour corruption et détournement vient d’être déposée contre Jules Alingete auprès du Procureur général près la Cour d’appel de Kinshasa/Matete.
Une organisation non gouvernementale (ONG) qui a pour énième fois déposé cette plainte accuse le Chef de l’IGF, Jules Alengete d’avoir «boutiqué» pour que la première plainte soit classée sans suite.
« Nous avons déposé notre dénonciation officiellement au bureau du procureur général près la cour d’appel », a dit cette organisation dans un message adressé à POLITICO.CD.
D’après cette organisation, le gendarme financier, Jules Alengte a un cabinet privé dénommé «Daco» lequel est géré par sa femme. Ce qui du reste, dit-elle, frise un conflit d’intérêt.
« Dans le cadre de la mission relative à son cabinet, il effectue des audits dans plusieurs entreprises dont RAW BANK, BELTEXCO, Marsavco et Dimex. Cependant, le constat malheureux est que, I ‘intéressé profitant de sa position va procéder aux audits en minorant la TVA de l’Etat lors de redressement en complicité avec les agents de la DGI, moyennant corruption», peut-on lire la plainte.
Soutenant ses accusations contre le chef de service de l’inspection générale de finance, cette organisation a transmis au parquet général des copies des décharges signées par Jules Alengete en guise de preuve de corruption en rappelant en date du 18 février 2022, l’inpecteur général de finance a perçu du BELTEXCO une somme de 600 000 USD.
« […] en annexe les copies des décharges signées par Jules ALINGETE de sa propre main, où il s’est fait corrompre des grosses sommes (1.100 000 USD, 700. 000 USD et tant d’autres) au détriment de l’Etat Congolais. En outre en date du 18/02/2022, il perçoit du BELTEXCO la somme de six cent mille dollars, reçue en son nom par sa belle-sœur BOBETTE qui signa par ordre du cité» a-t-elle dénoncé qui indique que cette somme n’était rien d’autre qu’une corruption sans passer par le circuit bancaire.
À cette dénonciation s’ajoute également le «versement des millions de dollars par le groupe rawji à Jules Alengete dans le but de minimiser I’impôt au détriment du peuple congolais.
« Les échanges des mails de monsieur Jules ALINGETE, la société Daco et le groupe Rawji prouvent à suffisance que le cité a sacrifié les intérêts de l’Etat en faisant corrompre et détourner les deniers qui auraient pu servir aux besoins Vitaux de la population congolaise (maternité, paie des fonctionnaires, entretien routier bâtiments administratifs», a-t-elle conclu.