Les Casques bleus Pakistanais de la Mission onusienne pour stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco) ont débuté le processus de retrait de Kavumu, dans la province du Sud-Kivu, 20 ans après leur déploiement.
Ce départ s’inscrit dans le cadre du plan de désengagement de la Monusco de la RDC, initié en début janvier 2024, bien qu’il ait recrudescence de l’insécurité à l’Est du pays.
La Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU en RDC et Cheffe de la Mission onusienne, Bintou Keita a salué la contribution des Casques bleus pakistanais, depuis plus de 20 ans de déploiement dans le pays.
« Je salue l’immense contribution des troupes de la République islamique du Pakistan à la
promotion de la paix et de la sécurité dans le Sud-Kivu, ils ont été des agents de changement, travaillant sans relâche pour protéger les populations civiles tout en favorisant le développement durable dans un climat de sécurité », a déclaré Bintou Keita.
Elle a également rendu hommage aux 31 Casques bleus tués au fil des ans, leur sacrifice, leur professionnalisme et leur engagement à contribuer à la protection des civils.
Dans le même registre, le ministre Cissa Wa Numbe, Représentant du gouverneur de province a félicité les troupes pakistanaises pour les traces positives s’inscrites dans l’histoire de la RDC.
« Le bénéfice du passage de la brigade pakistanaise au Sud-Kivu restera un cachet positif dans les annales de l’histoire positive de notre pays », a-t-il signalé.
Ce contingent constituait la majeure partie des troupes de l’ONU déployées dans la province du Sud-Kivu, avec 100 000 soldats dévoués, déployés en 2003 pour promouvoir la paix et la stabilité en RDC.
« Le transfert de la responsabilité de la protection des civils de la Monusco aux forces de l’ordre locales marque une étape cruciale sur la voie de la stabilité du pays », a signifié le général Ahmad Farhan Qureshi, Commandant du contingent pakistanais.
Le contingent pakistanais a présenté ses vœux à l’endroit des autorités congolaises, et particulièrement des FARDC, qui prennent le relais de la responsabilité des bases militaires.
Précédemment, une cérémonie a été organisée le 9 avril, au Sud-Kivu pour le dégagement du contingent chinois, qui a contribué à la restauration de la paix, au développement local et dans le secteur médical.