Le Président Félix Tshisekedi n’a pas altéré sa détermination de transformer son pays en locomotive économique du continent africain, en s’inspirant du modèle allemand pour assurer l’éclosion du développement économique de la RDC.
En effet, au cours de sa visite en Allemagne, 11 mois après son accession au pouvoir, après s’être entretenu avec l’ancienne chancelière Angela Merkel et le Président Frank-Walter Steinmeier à Berlin, ville historique où la carte de la RDC a été ébauchée lors de la conférence de 1884-1885, Félix Tshisekedi avait conféré avec la diaspora congolaise en Allemagne.
Devant des dizaines de congolais, Félix Tshisekedi avait déclaré qu’il souhaitait faire de la RDC, l’Allemagne d’Afrique.
« Ma mission est de ramener le Congo, notre pays, à la place qui est la sienne… Tous mes interlocuteurs ont noté les progrès qu’il y a au Congo et se sont engagés à venir nous accompagner pour nous aider à mettre le Congo sur la bonne orbite, sur la voie du développement. Je me suis engagé en leur disant : venez avec nous et je vous promets de faire du Congo l’Allemagne de l’Afrique », avait-il déclaré le 15 novembre 2019.
Cette année encore, à l’entame de son deuxième mandat, le Président Tshisekedi a, au cours de sa brève visite en Allemagne, réaffirmé son souhait d’une collaboration bilatérale notamment en termes d’infrastructures et énergie propre.
« J’ai beaucoup d’admiration pour ce qui se fait en Allemagne. J’ai toujours dit que je rêvais de faire de mon pays une sorte d’Allemagne d’Afrique, donc un moteur du développement africain. Et dans l’infrastructure, nous avons énormément de besoins, et c’est la clé d’ailleurs pour le développement d’un pays. Que ce soit les infrastructures routières et l’énergie propre. Surtout en ce moment. Et le Congo a des atouts. Mais maintenant, il faut des investissements pour développer tout ça », a déclaré Félix Tshisekedi au cours d’une interview accordée à Deutsche Welle.
Durant son séjour, le Chef de l’État Félix Tshisekedi et le Chancelier fédéral Bundeskanzler Olaf Scholz ont eu un tête-à-tête de plus de 2 heures, dimanche 28 avril, à Berlin.