Des affrontements s’observent dans l’enclave de Cabinda en République d’Angola entre les forces armées angolaises (FAA) et le Front de libération.
Selon la RFI qui annonce cette information, le Mouvement indépendantiste du Flec a lancé le 4 avril 2024 un ultimatum de 30 jours au gouvernement angolais pour qu’il retire ses troupes de l’enclave, sous peine d’intensifier ses actions armées.
Ces accrochages, selon la même source, se sont étendues à la République démocratique du Congo (RDC) notamment dans le territoire frontalier de Lukula, en province du Kongo-central, à l’ouest du pays. Des deux côtés de la frontière, des témoins évoquent des mouvements de troupes, des ratissages et une intensification des patrouilles, sans plus d’explication, notamment du côté du poste frontière de Mbaka Nkosi.
« La population congolaise est laissée dans la confusion (…) Des habitants ont vu des militaires angolais franchir la frontière. Les gens ont alors préféré fuir de peur qu’il ne se passe quelque chose », estime un responsable de la société civile locale contacté par le média français et qui indique que la situation serait depuis revenue à la normale côté congolais.
Au niveau des autorités congolaises, un responsable de l’armée congolaise qui évoque toutefois des prises de contact possible entre les FARDC et les forces armées angolaises pour sécuriser la frontière.
Le Front de libération de l’enclave du Cabinda appelle le président congolais, Félix Tshisekedi, à jouer un rôle de médiateur avec son homologue angolais João Lourenço.