La ministre du Genre, Famille et Enfant, Mireille Masangu a échangé, ce lundi 20 mai dans son cabinet, avec la délégation de l’IPAS RDC, conduite par son Directeur pays, le Docteur Jean-Claude Mulunda. En tant que partenaire pour la justice reproductive, leurs échanges ont tourné autour de la domestication de l’accord de Maputo et le rapport pays sur l’élimination des violences faites à la femme.
La cellule de communication de ce ministère rapporte que cette rencontre a été très pertinente, et importante, car elle a permis à ces deux personnalités d’évaluer l’évolution de ces deux conventions internationales en République Démocratique du Congo.
La RDC a dans ces cinq dernières années réalisé beaucoup de progrès en termes de domestication des protocoles internationaux relatifs aux droits des femmes, mais aussi des lois nationales. Il a été important, au cours de cette rencontre, que tout ceci soit documenté et partagé au profit de plusieurs pays de la région, mais aussi au niveau du continent africain qui pourraient apprendre de la capacité de la RDC à construire leur propre résilience et à pouvoir créer une société égalitaire.
En sa qualité de Ministre du Genre, Mireille Masangu s’est montrée très engagée dans ces deux conventions internationales et garantie une très bonne collaboration avec l’IPAS RDC, en matière de la mise en œuvre du protocole de Maputu et dans la lutte contre les violences faites à la femme, en République Démocratique du Congo.
« Nous sommes venus rencontrer son Excellence, Madame la Ministre du Genre, Famille et Enfant pour discuter notre collaboration, mais cette rencontre s’inscrit aussi dans le cadre du lancement du rapport pour pays, sur la domestication de l’accord de Maputo et le rapport pays sur la convention sur l’élimination des violences faites à la femme », a fait savoir Jean Claude Mulunda, Directeur pays de l’IPAS RDC.
Dans cette même optique, il a fait remarquer que ces deux rapports sont très importants, en sa qualité de partenaire du gouvernement. Il a estimé en outre que, ces derniers pourraient permettre au gouvernement d’implémenter les différentes conversations et protocoles encaissés au niveau international, afin qu’il puisse montrer le progrès.