Les députés provinciaux et quelques cadres de l’administration de l’Assemblée provinciale du Kwango ont été formés sur la fonction législative d’une Assemblée provinciale. Selon l’Agence congolaise de presse, cette formation a été dispensée par la Nouvelle société civile congolaise (NSCC),
À en croire la même source, cette formation est appuyée financièrement par l’Union européenne et s’inscrit dans le cadre du projet citoyens pour les élections transparentes, inclusives et apaisées.
«Nous sommes ici dans le cadre du projet citoyens pour les élections transparentes, inclusives et apaisées, appuyé financièrement par l’Union européenne pour échanger avec vous sur un certain nombre d’informations en rapport avec les tâches qui sont les vôtres. Notre module de formation est basé sur la fonction législative d’une Assemblée provinciale et la procédure d’élaboration d’un édit provincial», a indiqué Robert Kabakela Mulumba, facilitateur et coordonnateur national adjoint de cette structure de la Société civile lors de l’ouverture de cet atelier.
Robert Kabakela a souligné en outre que « cette formation a pour objectif d’outiller les députés provinciaux nouvellement élus sur la fonction législative et la procédure d’élaboration d’un édit provincial ». Aussi, dit-il, elle sert à préparer les élus provinciaux de la province du Kwango à faire face en toute responsabilité aux attentes de leurs électeurs à travers le vote des édits.
Par ailleurs, les élus provinciaux de cette province ont été renseignés notamment sur le plan de présentation, le contexte de la formation, la procédure d’élaboration d’un édit provincial, la recevabilité du projet d’édit et les éléments constitutifs d’un édit provincial. Aussi, sur certaines matières qui relèvent de la compétence d’un édit, a indiqué l’Agence congolaise de presse.
Dans cette optique, Robert Kabakela Mulumba a fait savoir aux élus de Kwango les compétences concurrentes de la province et le pouvoir central. Selon lui, l’Assemblée provinciale ne peut légiférer sur les matières qui relèvent de la compétence exclusive du pouvoir central, sauf en cas d’habilitation ou à condition que celui-ci n’a pas encore légiféré sur ces matières.