Le gouvernement de la République Démocratique du Congo a condamné les attaques perpétrées par les terroristes islamistes d’Allied Democratic Forces (ADF) dans la région de Beni, au Nord-Kivu.
Dans un communiqué rendu public ce lundi 10 juin 2024, le gouvernement congolais trace un bilan de 41 morts et de 9 blessés en dehors des dégâts matériels. 39 personnes ont notamment été tuées à Masala et Mahihi et deux personnes à Keme.
« Au total 41 personnes ont perdu la vie et 9 autres personnes ont été blessées. En outre, plusieurs dégâts matériels ont été répertoriés » indique l’exécutif national.
Face à cette situation, « le gouvernement de la République présente ses condoléances aux familles des victimes de ces actes inhumains. Il exprime toute sa compassion aux blessés et leur assure sa détermination à poursuivre sans relâche les opérations de traque de ces terroristes, lesquelles ont permis de neutraliser plusieurs d’entre eux et de libérer un bon nombre d’otages. Le gouvernement de la République accompagne les familles dans le processus d’inhumation des victimes et assure la prise en charge des blessés dans des structures adéquates », lit-on dans ce communiqué.
La société civile quant à elle dresse un bilan de plus de 70 personnes. A en croire, cette structure citoyenne, 30 autres personnes avaient été tuées naguère à Masau. La barre de 70 morts a été atteint dans l’intervalle de 4 jours seulement. Dans une rencontre avec la population civile Samedi 08 Juin à Cantine, les autorités de sécurité et de la défense, ont rassuré la population sur le renforcement des dispositifs. Cependant, un service minimum a été décrété à l’hôpital général de référence de Mabalako. Les quelques malades qui y restaient ont exigé qu’ils soient libérés pour leurs sécurités. La structure sanitaire de Malese a fermé, consécutivement à la répétition de ces attaques.