La République démocratique du Congo a créé une plate-forme avec plus de 1 300 délégués de l’industrie minière en Afrique et dans le monde. Cette ambition a été rendue possible grâce aux assises de la semaine minière de la RDC (DRC Mining Week) organisée du 12 au 14 juin 2024 à Lubumbashi.
Ce salon d’experts et des entrepreneurs miniers a constitué un centre d’entité minière pour cultiver des opportunités, découvrir les dernières innovations liées aux opérations minières durables et assister à des idées sur la transformation locale des matières premières en RDC.
« Que vous soyez un professionnel expérimenté ou un nouveau venu, ces sessions offrent des informations précieuses pour aider les différents acteurs à exceller dans le paysage minier en évolution. En réunissant les acteurs du secteur minier, nous fournissons une plate-forme dynamique facilitant les interactions commerciales avec plus de 1 300 délégués de l’industrie minière en Afrique et dans le monde », ont rapporté les organisateurs.
L’événement s’est tenu cette année dans un contexte où le gouvernement congolais fait pression sur les firmes internationales pour que celles-ci travaillent plus avec des sous-traitants locaux. Cette démarche a été initiée afin de créer des emplois et chercher à réfléchir sur comment résoudre le problème de la convoitise de ses ressources naturelles de la RDC.
« Notre mission est de protéger les victimes des conflits liés à nos ressources naturelles, de leur offrir un accès à la justice et des réparations, grâce à la redevance minière. Ensemble, travaillons pour prévenir les conflits sociaux qui peuvent découler de l’exploitation minière et engageons-nous pour un avenir plus juste », a rapporté Kevin Ngunga, directeur général adjoint du FONAREV-RDC.
Les portes de ce rendez-vous économique autour des mines, s’est clôturé le vendredi 14 juin à Lubumbashi. Les autorités congolaises présentes à ses assises ont pris la résolution de promouvoir les jeunes congolais évoluant dans ce secteur. Cette théorie a concordé avec la pratique où à la fin de ce salon, certains entrepreneurs nationaux ont bénéficié d’un soutien technique et financier dans le cadre de leurs projets.
« Aujourd’hui on peut espérer avoir des Congolais millionnaires», a confié Christian Baraka, propriétaire d’une entreprise qui fait de la sous-traitance dans le secteur pétrolier.
La timidité des grandes entreprises internationales à travailler avec des entreprises congolaises a fait preuve de débat entre participants. Certains entrepreneurs locaux se sont indignés de faire plusieurs années juste pour gagner la confiance des fimes internationales.
« Nous voulons travailler avec des gens sérieux. En tant qu’une entreprise sous-traitante évoluant dans la logistique, nous sommes déjà parmi les rares entreprises privées tenues par des congolais à avoir un stand sur place. Cela ne pourra pas régler les problèmes de fond. Une loi a été votée, des mesures d’accompagnement ont été prises, mais il reste toujours la question du financement », a émis Eric Lwamba, directeur général de la société minière congolaise Simco.
Le directeur général de l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans les secteurs privés, Miguel Kashal, a récemment demandé à ce que toutes les entreprises soient obligées de publier leurs offres de service. Il a enseigné que cette décision avait pour but de donner la chance aux entrepreneurs congolais dans l’acquisition des marchés dans les secteur minier en RDC.
Persi M