La Première ministre Judith Suminwa Tuluka veut ramener la paix dans la partie orientale de la République démocratique du Congo (RDC), en proie à l’activisme de plusieurs groupes armées locaux et étrangers. C’est en tout cas l’un des grands axes de son mandat, comme l’avait-elle révélé lors de son investiture à l’Assemblée nationale.
C’est dans cette optique qu’elle a reçu tour à tour en audience, hier jeudi, différents diplomates des Pays-Bas, de Chine, des États-Unis, ainsi que la cheffe de la MONUSCO, Bintou Keïta. Ces rencontres, selon les sources de la Primature, visent à renforcer les relations bilatérales et à obtenir le soutien international pour la pacification de l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).
L’ambassadrice des Pays-Bas, Angele Samura, a réitéré l’engagement de son pays à œuvrer pour une solution pacifique dans l’Est de la RDC. Elle a également discuté avec la Première ministre des prochaines étapes de la nouvelle feuille de route visant à améliorer le climat des affaires en RDC.
Lucy Tamlyn, ambassadrice des États-Unis en RDC, a abordé les investissements américains dans les domaines de la santé et de l’agriculture. Elle a aussi souligné la volonté des États-Unis de contribuer à une solution pacifique pour l’Est du pays.
De son côté, l’ambassadeur chinois en RDC, Zhao Bin, a exprimé l’intérêt de la Chine pour de nouvelles perspectives de coopération, notamment dans les infrastructures, les mines, l’énergie, l’agriculture et l’industrie. Il a mentionné la volonté des deux pays de forger un partenariat stratégique et global.
Évaluation du plan de désengagement de la MONUSCO
La Première ministre et Bintou Keïta, la cheffe de la MONUSCO, ont évalué ensemble le plan de désengagement de la mission onusienne en RDC. Divers aspects ont été pris en compte pour définir les prochaines étapes du retrait.
À la fin de cette séance de travail, les deux parties ont exprimé leur satisfaction quant aux orientations proposées par la Première Ministre, qui a suggéré l’émission d’un communiqué conjoint sur le plan de désengagement. Les ministres de la Défense, des Affaires étrangères, du Plan et de l’Intérieur ont également participé à cette réunion avec la délégation de la MONUSCO.