Le ministre des infrastructures et travaux publics, Alexis Gisaro, a dévoilé hier 24 juin son plan quinquennal 2024-2028 centré sur les infrastructures routières ainsi que les différents défis qui attendent le gouvernement dans ce secteur ministériel, ont confié à POLITICO.CD les sources du ministère.
Le ministre a réuni autour de lui plusieurs autorités du pays notamment le ministre des Finances Doudou Fwamba, le gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba, le directeur de la BCECO et bien d’autres responsables du secteur des infrastructures congolais.
Auprès de ses hôtes, le patron des infrastructures et travaux publics a lancé un appel à une franche collaboration entre les parties prenantes pour mener à bien les projets routiers dans la synergie des actions et l’accompagnement du Ministère des finances.
De son côté, le ministre des Finances Doudou Fwamba a indiqué qu’il était important de réfléchir pour évaluer et penser sur comment travailler la main dans la main. « Il vous souviendra que le programme d’actions du Gouvernement a parmi ses axes prioritaires, la connectivité de nos territoires nationaux. Il était question de voir ensemble quelles sont les priorités en matière d’infrastructures et voir comment les financer et mettre ensemble un cadre de collaboration », a-t-il déclaré.
Pour lui, « l’idée est de partir sur une échéance de cinq ans. Mais comme dans toute réflexion, nous pensons que nous pouvons planifier ces travaux en 5 ans ou plus pour essayer de choisir nos priorités ».
Cette réunion intervient après le lancement par le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, le 22 juin dernier, des travaux de construction des rocades de Kinshasa, dont le ministère des ITP est maitre d’ouvrage. Ce projet démontre la volonté du Président de la République d’améliorer les infrastructures routières à travers la RDC durant ce second mandat.
Longue de 63 km de deux voies dans les deux sens, ce grand chantier qui durera 3 ans, vaut 300 millions de dollars américains. L’objectif de ces rocades est de réduire les coûts et les temps de transports dans la ville, augmenter le volume des activités économiques et limiter les embouteillages dans la capitale Kinshasa.