La commune de Lingwala, située au nord de la ville Kinshasa, connaît une construction vertigineuse des immeubles privés. Entre embellissent de la municipalité et le surpeuplement de la population, l’ancienne commune de Saint-Jean fait plus face à un problème de délabrement très avancé des plusieurs routes.
Si les avenues Mushi et Nyangwe connaissent une construction remarquable des appartements, les avenues telles que Kalembe-lembe ou toujours le même Nyangwe font face à une saleté aiguë dû à l’état désolant des ces deux tronçons.
S’agissant de l’avenue Kalembe-lembe, « les travaux de réhabilitation ont été lancés au début de l’année 2024 avant d’être arrêtés sans explication », témoigne un habitant du coin. Quant à Nyangwe, dans son croisement avec l’avenue des huileries, une lueur d’espoir a été envoyé aux habitants de ce coin par le gouverneur intérimaire de la ville de Kinshasa, Gérard Mulumba lors des travaux de modernisation du rond point Huileries. Mais malheureusement bien que située à moins de 50 mètres, cette avenue n’a jamais été touchée même par une brouette de caillasses.
L’autre avenue qui désole, c’est Kabinda dans son croisement avec Huileries. Devenue quasi-impraticable, aucun signe d’une probable réhabilitation n’a été manifesté jusqu’à présent par les autorités congolaises. Pendant ce temps, les murmures et désolations sont sur toutes les lèvres des usagers de cette direction.
D’aucuns se posent la question de savoir « dans quel état le gouvernement attend devenir cette avenue pour finalement décider de la réhabiliter? ». Au niveau du marché “Rail”, la situation n’est plus à démontrer, les habitants de ce coin, ne sachant à quel saint se vouer, s’attendent à un miracle ou que le Saint-Esprit lui-même touche les cœurs des autorités, car apparemment les cris de détresse sont insuffisants.
Une autre question qui revient sur toutes les lèvres et celle de savoir « si le gouvernement n’a pas assez de moyen pour réhabiliter ces avenues qui sont stratégiques pour la mobilité des habitants de Lingwala, où les particuliers trouvent les moyens pour élever les immeubles ? », alors qu’une grande partie des nouvelles constructions appartiennent aux “politiciens”.
Face à toutes ces questions sans réponses jusque là, cette partie de la population kinoise souhaite que, de la même façon que les immeubles sont élevés remarquablement, les routes soient aussi tenues en bon état.