Le gouvernement rwandais a annoncé depuis mardi 9 juillet qu’il ne rendra pas les fonds déjà reçus de Londres dans le cadre d’un accord migratoire visant à expulser vers le Rwanda les demandeurs d’asile arrivés illégalement au Royaume-Uni, rapporte le journal Belge Le Soir.
Face à cette décision d’annulation du nouveau Premier ministre Britannique, Alain Mukuralinda, porte-parole adjoint du gouvernement rwandais qui s’est exprimé à travers le Journal Le Soir, a laissé entendre qu’il ne va pas restituer 280 millions d’euros versés en avril 2022 par Boris Johnson car, dit-il, «l’accord (…) ne stipulait pas que nous devrions rendre l’argent ».
Au surlendemain de la victoire des travaillistes aux législatives, ce Journal Belge a indiqué que le nouveau Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé l’abandon du plan visant à expulser vers le Rwanda les demandeurs d’asile arrivés illégalement au Royaume-Uni.
Lorsqu’il était dans l’opposition, poursuit Le Soir, le chef du parti travailliste avait déjà annoncé son intention de mettre fin à ce projet contesté (par la justice) des Tories, censé débuter cet été, mais jamais mis à exécution.
Keir Starmer a promis, apprend-on, la création d’un nouveau commandement des gardes-frontières comme alternative en utilisant l’argent du modèle rwandais, dont le coût a été estimé à plus de 600 millions d’euros sur cinq ans. En vertu d’une clause d’annulation, le Royaume-Uni peut se retirer des paiements futurs, mais il existe un flou quant à la facture déjà payée
Cette décision d’annulation a été salué par le gouvernement congolais qui soutient la position du nouveau exécutif national du Royaume-Uni.
Le Président de la RDC, Félix Tshisekedi a exprimé sa volonté pour un nouveau départ dans le partenariat entre son pays et le Royaume-Uni pour renforcer leurs relations d’amitié, de coopération et promouvoir la paix ainsi que la stabilité en Afrique et dans le monde.