Quarante huit heures après l’enlèvement du coordonnateur National du mouvement d’urgences Panafricanisme en RDC, Fortifi Lushima, dans les minutes qui ont suivi le tournage d’une émission politique à Télé 50, des réactions surgissent de partout condamnant cet acte.
Dans un communiqué consulté par POLITICO.CD ce mercredi 17 juillet 2024, la dynamique des mouvements de la société civile a dénoncé l’enlèvement de leur camarade. Par ricochet, cette structure exige sa libération.
« dénonçons avec force l’enlèvement de notre compatriote Fortifi Lushima, Coordinateur National RDC d’urgences Panafricanistes, survenu ce 15 juillet 2024 en plein boulevard du 30 juin. Fortifi Lushima doit être relâché au plus vite ! Aucunement, il ne constitue une menace à la sécurité ou aux autorités du pays, contrairement aux criminels de guerre qui vivent en toute impunité dans notre pays et dans la région», peut-on lire ce communiqué.
D’après la dynamique de mouvements citoyens, Fortifi Lushima est détenu depuis prés de 48h dans les cachots de la DEMIAP (les renseignements militaires) après son intervention dans une émission télévisée diffusée en direct sur Tele50.
« De nombreux journalistes, militants et des citoyens lèvent leurs fortes voix afin de pointer du doigts les pratiques antidémocratiques de ce régime « socialiste » qui se prend régulièrement aux militants de la société civile, aux journalistes, aux artistes et autres citoyens qui évoquent le Génocide congolais en des termes qui s’éloignent de la narrative officielle avancée par le pouvoir dans le but d’esquiver leur responsabilité gouvernementale», écrit-elle.
Pour cette plate forme des mouvements citoyens en RDC, Fortifi Lushima dénonce l’implication des puissances étrangères, en l’occurrence occidentales, dans le génocide des Congolais perpétré depuis 30 ans pour l’exploitation des ressources minières et le manque de fermeté du régime actuel.