Les États-Unis d’Amérique ont annoncé, ce mercredi 17 juillet, la prolongation de 15 jours de la trêve humanitaire dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) où les parties au conflit se sont engagées. À cet effet, ils appellent tous les acteurs de la région à respecter cette trêve, apprend POLITICO.CD à travers d’une déclaration de presse signée Matthew Miller porte-parole du département d’État américain.
D’après le porte-parole du Département d’État américain, les États-Unis continuent de travailler en étroite collaboration avec les gouvernements de la RDC, du Rwanda et de l’Angola pour soutenir les efforts diplomatiques régionaux dans le cadre des processus de Luanda et de Nairobi afin de parvenir à une cessation durable des hostilités.
Le 4 juillet, le gouvernement américain avait déjà recommandé une première trêve humanitaire de deux semaines, débutant le 6 juillet à minuit. Cependant, cette initiative a été marquée par des accusations de non-respect. Le 11 juillet, les FARDC ont dénoncé des attaques menées par les forces rwandaises, en violation de la trêve.
Selon le communiqué des FARDC, signé par le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike Kaiko, les RDF ont lancé des attaques simultanées le 10 juillet à 04h52′ sur les positions des FARDC et de leurs partenaires dans les villages de Nyange et Mpati, situés à 80 km à l’ouest de Kitshanga, dans le groupement Bashali Mukoto. Les FARDC ont accusé le régime de Kigali de vouloir maintenir les populations déplacées dans des conditions difficiles, en entravant leur accès à l’aide humanitaire.
Malgré ces tensions, la prolongation de la trêve de 15 jours offre un espoir de répit pour les civils pris au piège du conflit. Les États-Unis continuent de plaider pour le respect de cette trêve et de soutenir les efforts diplomatiques visant à établir une paix durable dans la région.