Les Forces de la coalition FARDC–UPDF annoncent la libération samedi de 23 civils ex-otages des terroristes ADF, actifs dans le territoire d’Irumu et une importante partie du territoire de Mambasa, dans la province de l’Ituri, sous le régime militaire depuis trois ans.
D’après une dépêche de l’armée transmise à POLITICO.CD par la cellule de communication de l’opération militaire conjointe « Shujaa », ces personnes notamment des femmes et des jeunes mineurs ont été libérées suite aux offensives engagées par les forces armées congolaises et ougandaise près de la bourgade de Tokomeka, en territoire d’Irumu.
« les FARDC-UPDF ont sauvé 23 personnes enlevées par les ADF, dont 13 mineurs le 27 juillet 2024. Les forces conjointes se sont engagées avec les ADF près de la rivière Malibongo, au nord de Tokomeka dans la province de l’Ituri, conduisant au sauvetage des personnes enlevées », expliquent le Colonel Mak Hazukay et le Major Bilal Katamba.
L’armée explique qu’il s’agit de 16 femmes et 7 hommes, accueillis au Quartier général tactique de l’UPDF à Luna, à la frontière entre la province de l’Ituri et du Nord-Kivu, après avoir été extraites de la jungle par les forces mobiles conjointes.
Parmi, ajoute-t-elle, les rescapés figurent 13 mineurs, dont trois nourrissons de moins d’un an, qui souffrent de malnutrition sévère. Une équipe médicale commune leur prodigue des soins d’urgence pour leur sauver la vie. « Les mères reçoivent également des soins médicaux de base sur le terrain, et des dispositions sont en cours pour les transférer vers un établissement où elles recevront des soins plus complets », indique la même source militaire.
Pendant près de trois ans, les forces armées congolaises et ougandaises opèrent conjointement dans le territoire de Beni, au Nord-Kivu et en territoire d’Irumu, en Ituri. L’opération est nommée « Shujaa », et vise à vaincre de manière décisive les ADF, une organisation terroriste affiliée à l’État islamique.